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Le séisme Front national de 2014 n’est qu’une réplique de précédentes élections



C’est le parti de Marine Le Pen qui est arrivé en tête au soir du dimanche 25 mai en le faisant ainsi le premier parti de France ! Un électeur sur quatre ayant voté FN ! C’est un message de défiance envoyé aux institutions européennes, en même temps qu’un mauvais signal. La France ne peut pas s’isoler du reste du monde. Déjà, aux élections européennes du 17 juin 1984, le FN de Jean-Marie Le Pen à l’époque avait remporté beaucoup de suffrages et donc un bon score : 10,95 % et 10 sièges. Presque autant que le parti communiste  (11,20 %) et également 10 sièges. À cette époque, le traité de Maastricht et les suivants n’étaient pas passés encore par là, ni la monnaie unique, l’Euro, ni la réunification de l’Allemagne, ni la dissolution de l’URSS.

Revenons en arrière et analysons l’histoire du parti d’extrême droite, le Front national. En 1972, le Front national a été crée pour être la vitrine électorale des mouvements d’extrême droite comme Ordre nouveau, d’inspiration néofasciste. Ce mouvement regroupait alors d’anciens membres d’Occident, autre mouvement connu dans les années 1960 pour ses rixes violentes dans les universités, recrutant des étudiants (Alain Madelin, Gérard Longuet en ont été les fondateurs et Patrick Devedjian en a fait aussi partie) il a d’ailleurs été dissous en 1968. On retrouve M. Longuet avec Claude Goasguen à la direction de ce mouvement, Ordre nouveau. Ce mouvement est lui aussi dissous par décret du Conseil des ministres le 28 juin 1971 pour « atteinte à la sûreté de l’État », en même temps que la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) d’Alain Krivine et d’Henri Weber.  On retrouve ensuite beaucoup de membres d’Occident par la suite au GUD (Groupe Union Défense), groupuscule d’extrême droite, qui a aussi alimenté en contingents le Front national à sa création. Gérard Longuet rédigea même le programme économique du FN à sa création en 1972. C’est Jean-Marie Le Pen, ancien député poujadiste dans les années 1950, qui a été désigné chef de file à partir de 1972 de ce qui n’était encore considéré qu’une obscure formation d’extrême droite, le Front National.

Dès le départ il se disait de la « droite populaire, sociale et nationale ». Son mouvement a connu une longue traversée du désert jusqu’en 1983. Il ne dépassait pas les 1 % auparavant. C’est lors de l’élection municipale partielle de Dreux en septembre 1983, que le FN a fait irruption sur la scène politique et médiatique pour la première fois. Jean-Pierre Stirbois, candidat FN dans cette ville,  arrivé en tête au premier tour avec 18,72 % des voix, remporta la mairie de Dreux au terme du 2nd tour, par un accord avec le candidat RPR (Rassemblement Pour la République, ancêtre de l’UMP), Jean Hieaux (le seul que le parti chiraquien ait fait dans son histoire avec le parti d’extrême droite). En octobre de la même année, c’est à Aulnay-sous-Bois (Seine Saint-Denis), que le front national faisait une autre percée électorale avec 9, 3 % des vois. Déjà le journaliste Alain Rollat, disait dans Le Monde, Dossiers et documents, Le Bilan du septennat (1981-1988) : « Cette flambée d’extrême-droite, dont personne ne peut préjuger la durée, a constitué le phénomène le plus important, apparu dans la vie publique française depuis l’élection de M. Mitterrand à la présidence de la République [1]». Pierre André Targuieff formule l’expression « national-populisme » à propos du FN dès 1984, reprise par l’historien contemporanéiste Michel Winock[2]. 1983 marque ainsi le début de la « divine surprise ». Les élections à partir de 1983 sont en effet l’objet de débats autour de l’immigration, notamment clandestine, ce qui donne de l’eau au moulin au discours de Jean-Marie Le Pen. La gauche se référant à ses valeurs morales et à la longue histoire d’accueil d’immigrés en France tandis que la droite faisant de la lutte contre l’immigration clandestine et l’affirmation de l’identité nationale, un de ses chevaux de bataille. Lors des élections législatives de mars 1986, le parti de Jean-Marie Le Pen obtint même ses premiers députés à l’Assemblée (dont ce dernier lui-même). À l’élection présidentielle de 1988, le candidat Jean-Marie Le Pen recueillit un nombre de voix important (14,39 % des voix), alors que les sondages ne lui avaient prédit que 11 % des voix. Il arrivait notamment en tête dans des régions où par la suite il a continué depuis à faire des scores élevés : Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon et Alsace. C’est vraiment à partir de 1988 qu’il a fait des scores élevés au niveau national. Son électorat s’était à la fois « nationalisé » géographiquement mais aussi sociologiquement. Ceux qui votaient pour lui étaient notamment d’anciens électeurs communistes et socialistes : les ouvriers. On estime ainsi que 27 % de son électorat en 1988 vient de celui de M. Mitterrand en 1981, soit plus de 600 000 électeurs. Mais il comptait aussi les artisans et les commerçants, traditionnellement sensibles au discours de droite voire d’extrême droite depuis Pierre Poujade.

Lors des élections européennes du 18 juin 1989, Jean-Marie Le Pen, éternel tête de liste Front national, obtint 11,73 % des voix. Le 3 décembre 1989, lors d’une élection législative partielle à Dreux, la candidate FN, Marie-France Stirbois était élue avec 61,30 % des voix au second tour contre un candidat RPR. Un véritable plébiscite. Ce même jour, dans une élection cantonale à Salon-de-Provence, le candidat Front National était élu dans un canton détenu depuis 50 ans par le Parti socialiste… et à Marseille, à une élection cantonale, la candidate FN, Marie-Claude Roussel, avait frôlé de peu la victoire avec un score de 47,18 %. Déjà à l’époque, Jean-Marie Le Pen parlait d’un « véritable tremblement de terre [3]». L’immigration avait déteint sur les thèmes politiques et les préoccupations des Français. Tous les hommes politiques s’étaient emparés de cette question. Le Premier ministre, Michel Rocard, affirmant même lors d’une émission télévisée, « Sept sur Sept » sur TF1, le 3 décembre 1989, que « la France ne pouvait pas héberger toute la misère du monde [4]». Formule qui a eu de beaux jours devant elle. L’insécurité allait de pair avec l’immigration dans les débats.

Les élections européennes du 12 juin 1994, « appar[urent] comme une débâcle pour les socialistes [5]». Déjà à l’époque, augurant le scrutin de 2014 ! Le Front national faisait un score légèrement inférieur à cette élection qu’à celle de 1989 : 10,51 % contre 11,73 % en 1989. À partir de 1995, l’électorat frontiste s’était enraciné. Mais son électorat avait déjà opéré une mue. Le politologue Pascal Perrineau parle à son sujet de « gaucho-lepénisme ». « Il est désormais plus fortement corrélé avec l’implantation des ouvriers qu’avec le taux des étrangers [6]». Le score de Jean-Marie Le Pen aux élections nationales fut encore amplifié lors des présidentielles de 1995 (15 %). Soit plus de 4 500 000 voix. Toujours en 1995, le Front national enlevait même des villes à ses adversaires lors des élections municipales : Vitrolles, Orange, Marignane et Toulon.  En 1997, lors des législatives anticipé du 25 mai, le Front national parvenait à son meilleur score pour des élections législatives avec près de 15 % des voix.  Le Front national pouvait même se maintenir dans 133 circonscriptions où ses candidats avaient obtenu au moins 12,5 % des voix.

Mais après ces élections, le parti d’extrême-droite est divisé, tiraillé entre les partisans d’un rapprochement avec la droite républicaine derrière la bannière de Bruno Mégret, un jeune polytechnicien froid et cynique, fils de conseiller d’État, né en 1949 et d’un autre côté le vieux chef baroudeur, Jean-Marie Le Pen et ses proches qui sont réticents avec un tel rapprochement, surtout quand on sait la haine que ce dernier voue au Président de la République d’alors, Jacques Chirac, qui était aussi le chef tutélaire de la droite. Une scission éclate alors entre les deux ténors du parti. La rupture est officielle après le congrès extraordinaire du Front national des 23 et 24 janvier 1999 à Marignane. Bruno Mégret y est élu président du parti. Mais le vieux chef, Jean-Marie Le Pen n’entendait pas se laisser pousser vers la sortie de la sorte ! Après avoir exclu ses adversaires, celui-ci en appelait aux tribunaux qui lui donnèrent raison et M. Mégret dut appeler son parti, le Mouvement National Républicain (MNR). Jean-Marie Le Pen était ainsi toujours chef incontesté de son parti, le Front National.

Aux élections européennes du 13 juin 1999, son électorat s’était émietté entre l’abstention (environ un tiers), environ un tiers aussi avait voté pour la liste de M. Le Pen (5,74 %) et un léger tiers (3,31 %) avait voté pour celle du « félon », du « naboléon », c’est-à-dire Bruno Mégret, ainsi que l’appelait M. Le Pen. L’abstention avait atteint encore un niveau record : 53 % ! (pour comparaison elle était de 51,19 % en 1989 et 47,25 % en 1994). Lors des présidentielles de 2002, coup de tonnerre, Jean-Marie Le Pen était au second tour contre Jacques Chirac. Le candidat socialiste d’alors, M. Lionel Jospin, n’ayant pas passé le cap du 1er tour. Au second tour, Jacques Chirac, candidat du camp républicain, était triomphalement réélu avec 82 % des voix.

Mais Le Front national n’a pas de ligne idéologique claire et bien définie. Cela est flagrant depuis ces dernières années. Pour preuve, selon que ses chefs de file ou ses candidats sont dans le Nord ou dans le Sud, ils adaptent leur discours selon la réalité du terrain. Ainsi, Marine le Pen a un discours axé sur l’État-providence dans la circonscription où elle s’est présentée lors des législatives de juin 2012, à Hénin-Beaumont, tandis que sa nièce, Marion Maréchal-Le Pen, qui est aussi la petite fille du « vieux chef », Jean-Marie Le Pen, et qui s’est présentée à la même époque dans le Sud de la France, reste fidèle aux dogmes du poujadisme. Elle est pour une « synergie des droites [7]», s’est dite  « séduite » par le discours de Nicolas Sarkozy en 2007[8]. « Dans ma génération, il y a une forte critique de l'assistanat. Il faut retrouver le goût du travail. Toute la valeur au labeur ! », précise la benjamine de l’Assemblée nationale, députée du Vaucluse. Elle fait remarquer qu’elle est plus pour « des alliances d'hommes » que des alliances de parti entre l’UMP et le FN stricto sensu. « Le FN a essayé de s'adapter aux réalités du terrain » justifiait Louis Aliot à propos des élections régionales en 2010, quand le double discours était déjà à l’œuvre entre Marine Le Pen dans le Nord et son père dans le Sud, où ce dernier parlait de « l'invasion migratoire ».

Le Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) des Bouches-du-Rhône vient même de lancer un observatoire des villes gérées par le Front national, sur internet, ouverte à tous les citoyen(ne)s pour dénoncer d’éventuels dérapages antirépublicains qui pourraient être commis dans les villes gagnées par le Front national aux dernières élections municipales : http://obs-mairiesfn.mjs13.info/.

Ce n’est pas un hasard si ce parti est combattu par toutes les autres formations politiques. Les idées du Front national sont non seulement irréalistes, mais elles sont dangereuses en plus. Pour ne prendre qu’un exemple, celui des immigrés, thème cher à l’extrême droite mais qui s’appuie sur des mensonges et qui discrimine les citoyen(nes). Alors que notre pays n’est pas « envahie » par des « hordes d’immigrés », contrairement à ce que voudrait faire croire les caciques du parti frontiste, Florian Philippot, jeune énarque (le patriarche Jean-Marie Le Pen a toujours dénigré ce corps de hauts fonctionnaires !), dont la mission est de donner une image de respectabilité au parti d’extrême droite, affirme vouloir réduire le nombre d’ « entrants » à 10 000. Il y a actuellement environ 200 000 entrées d’immigrés chaque année en France. En 2010, 194 000 étrangers ont reçu un titre de séjour. Parmi eux il faut compter à la fois les immigrés d’origine extra-européenne mais aussi les étrangers qui étaient sur le sol national jusqu’alors et qui étaient en situation irrégulière. La France est ainsi le 4ème pays des pays de l’OCDE (Organisation du Commerce et du Développement Économique) le plus fermé à l’immigration derrière le Japon et la Russie[9].

De plus, les élus frontistes entretiennent exprès la confusion entre « immigrés » et « étrangers ». « Immigrés » et « étrangers » ne sont en effet pas des termes interchangeables. Un immigré peut ne pas posséder la nationalité du pays qui l’a accueilli, dans ce cas il ou elle est étranger, mais inversement si il ou elle a la nationalité française, il ou elle ne sera plus étrangère bien qu’étant toujours immigré. CQFD ! « Il faut dénoncer l’amalgame trompeur que recouvre l’appellation “immigré“ et distinguer les étrangers d’origine européenne, faciles à intégrer et ceux issus du Tiers-Monde, difficilement assimilables, en raison à la fois de leur importance numérique et de leur spécificité culturo-religieuse, qui les incite à refuser l’assimilation sous la poussée d’éléments intégristes ou à l’invitation des gouvernements de leur pays d’origine [10]», disait déjà en 1986 le vieux perturbateur de la vie politique française, M. Jean-Marie Le Pen. Le discours était donc déjà erroné !

Le Front national insiste beaucoup aussi sur la « préférence nationale » (avant 2012) ou « priorité nationale » (depuis 2012) consistant à réserver en priorité les emplois, les logements et les aides sociales en priorité aux nationaux. Or, une telle pratique est contraire au préambule de la Constitution de 1946, qui stipule que nul ne doit être privé de son droit à l’égalité devant la Loi, de son droit au travail, à la grève, au logement, à l’éducation et à la Sécurité sociale, en raison de son origine, de sa religion, de ses opinions politiques, philosophiques, de son orientation sexuelle. Ce préambule lui-même reprenant l’article 1er de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789, qui a affirmé que « tous les hommes naissent libres et égaux en droits ».

Voici ce que le programme du Front national avance comme solutions à propos de l’immigration :

« Plus généralement les entreprises se verront inciter à prioriser l’emploi, à compétences égales, des personnes ayant la nationalité française. Afin d’inciter les entreprises à respecter cette pratique de priorité nationale, une loi contraindra Pôle emploi à proposer, toujours à compétences égales, les emplois disponibles aux demandeurs d’emploi français. Les administrations respecteront également ce principe, et la liste des emplois dits « de souveraineté » sera élargie, notamment dans les secteurs régaliens où les professions seront réservées aux personnes ayant la nationalité française. La priorité nationale doit s’appliquer à tous les Français, quelle que soit leur origine. Les étrangers qui travaillent et qui cotisent bénéficieront du fruit normal de leurs cotisations. Les étrangers en situation légale qui ne trouvent pas de travail seront incités à retourner dans leur pays au bout d’un an d’inactivité et leurs cotisations retraites leurs seront restituées sous forme de capital. La priorité nationale s’appliquera également en matière de logement social où, à situation égale, le logement sera d’abord proposé aux personnes ayant la nationalité française. Les allocations familiales seront réservées aux familles dont un parent au moins est français ou européen[11]».

Le Front national prône donc une politique xénophobe et discriminatoire. L’historien et politologue français Patrick Weil affirme que « la caractéristique de la politique  française d’immigration est (…) de faire l’objet d’une politisation maximale afin de faire croire en la maîtrise complète et permanente du nombre et de l’origine des étrangers qui s’installent en France [12]».

Au moment où nous commémorons les 70 ans de la Bataille de Normandie, qui a duré du 6 juin au 21 août 1944, et qui a opposé les forces alliés (Etats-Unis d’Amérique, Royaume Uni, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, France par l’intermédiaire des FFL (Forces françaises libres) dans le Commando Kieffer, mais aussi Belgique, République tchèque, Norvège et Pologne) à l’Allemagne nazie, il est bon de rappeler le mal que représente l’extrême droite et le combat qu’il a fallu mener pour en venir à bout.

Marc Gidrol


[1] Alain Rollat, Le Monde, Dossiers et documents, Le Bilan du septennat (1981-1988), p. 79.
[2] Michel Winock, Nationalisme, Antisémitisme et Fascisme en France, Paris, Éd. du Seuil, 1990, p. 41.
[3] Encyclopædia Universalis, Universalia 1990, p.90.
[4] Jean-Jacques Becker, Crises et alternances 1974-2000, Paris, Éd. du Seuil, collection points histoire, 1998, 2ème édtition 2002, p. 513.
[5] Thomas Ferenczi, « L’année politique », in Encyclopædia Universalis, Universalia 1995, p. 216.
[6] Jérôme Jaffré, « Les changements de la France électorale », « Analyse régionale de la sociologie du vote présidentiel, in SOFRES, L’État de l’opinion, 1996, p. 138.
[7] Abel Mestre, « Dans la famille Le Pen, Père, fille et petite fille ont chacun leur discours, Le Monde, 7 août 2013, sur le site internet du Monde à l’adresse : http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/08/07/dans-la-famille-le-pen-pere-fille-et-petite-fille-ont-chacun-leur-discours_3458469_823448.html, consulté le 7 juin 2014.
[8] Le Monde du 30 avril 2013.
[9] La Gauche forte, Le Guide Anti-FN, Paris, Éditions J’ai Lu, collection Librio, 2014, p. 56.
[10] Jean-Marie Le Pen, Pour la France, Paris, Éditions Albatros, 1986, cité in La Gauche forte, op. cit., p. 55.
[11] Le Projet de Marine Le Pen, site officiel du Front national, http://www.frontnational.com/le-projet-de-marine-le-pen/autorite-de-letat/immigration, consulté le 7/06/2014.
[12] Patrick Weil, Le Monde, 14 janvier 2009, cité in La Gauche forte, op. cit., p. 67.

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