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Brest Métropole (BM) en pointe sur le développement durable ?

C’est en effet la question que l’on peut se poser d’après les données sur le budget primitif de la métropole brestoise dont l’objet portait en première délibération, mais aussi au regard des projets de mobilité durable, présentés lors du Conseil de BM le 1et  février dernier.

Il a été effectivement beaucoup question de mobilité durant ce conseil, que ce soit à propos de la LGV entre la pointe bretonne (Brest au nord et Quimper au sud) et Paris, mais aussi celle intrarégional, pour les liaisons entre l’Ouest breton et la métropole régionale, Rennes, ou encore sur les déplacements dans le pays de Brest, avec la question de la mobilité durable, de l’amélioration du réseau de transports publics : projet de deuxième ligne de tram entre la gare ferroviaire et le CHRU de la Cavale-Blanche en passant par les facs de sciences, de staps, de science économique et de droit et le quartier de Bellevue, projet de bus à Haut Niveau de Service (HNS) entre le centre-ville et Lambézellec, un ou deux ascenseurs urbains pour des liaisons verticales entre le centre-ville et le port de commerce. Mais tous ces projets urbains ont un coût qui a été discuté et disputé lors de ce conseil.

En propos préliminaires à l’ordre du jour de ce conseil, c’est François Cuillandre, le président-maire de Brest métropole, qui a ouvert le bal, en rappelant qu’il a participé la semaine précédant ce conseil à une Conférence territoriale de l’action publique (CTAC) qui portait sur le pacte d’accessibilité et de la mobilité pour la Bretagne, coprésidé par le président du Conseil régional, Loïc Chesnais Girard. 

La question du TGV s’est invitée à cette conférence. « Plus les territoires sont périphériques et plus le sujet de la mobilité est important et notre territoire est particulièrement périphérique », a souligné le premier magistrat de la métropole. Il a averti qu’ « il est hors de question de mettre Brest et Quimper à plus de trois heures de Paris en TGV, mais aussi à plus de une heure trente de Rennes ». Monsieur Cuillandre réclame notamment plus de trains bolides entre Brest et Rennes. 

Bernadette Malgorn, chef de file du principal groupe d’opposition municipale et métropolitaine de la droite et du centre à Brest, Rassemblement pour Brest (RPB), estime que « ce ne sera pas difficile (qu’il y ait plus de trains bolides, NDLR), il n’yen a qu’un par semaine aujourd’hui, le 19 heure 06 de Paris à Brest en 3 heures 13. « Vous avez laissé passer les trains », reproche l’élue de la droite bonapartiste au premier édile brestois, à savoir Monsieur Cuillandre. Elle déplore aussi son silence sur le déclassement du projet de LGV sous l’ère Hollande (entre 2012 et 2017), inscrit pourtant en 2011 au Schéma national des infrastructures de transports (SNIT) parmi les priorités : «  Nous ne vous avons guère entendu quand vos amis au gouvernement ont délaissé le projet pour le ranger dans les hypothèses à réaliser après 2030 ». « L’intérêt territorial aurait-il cédé à la solidarité partisane ? » questionne madame Malgorn. 

L’élue doute aussi de la volonté du président de la métropole d’améliorer la desserte ferroviaire entre Paris et Brest : «  Pour emporter une telle décision, celle de mettre Brest à trois heures de Paris, il faut un argumentaire solide et une forte mobilisation. Or, jusqu’ici votre attitude donnait à penser que vous aviez renoncé », juge sévèrement Bernadette Malgorn. Elle souligne par ailleurs dans le Scot du pays de Brest l’absence de « trace de la LGV ». 

Selon elle c’est au niveau du pays de Brest qu’il faut coordonner les actions en faveur d’une meilleure mobilité durable. « Sans affirmation de priorités dans les Scot, sans objectifs de réserves foncières, comment convaincre de notre ambition et de notre priorité ? » vitupère-t-elle. Elle dénonce aussi « une vision morcelée et ne prenant pas en compte les données permettant de hiérarchiser les besoins que vous nous présentez », par rapport à une liaison entre le centre-ville et l’aéroport de Brest Bretagne, premier de l’Ouest de la Bretagne en termes de fréquentation, et par rapport à une deuxième ligne de tram. « Nous somme convaincus qu’il faut revoir un plan de développement au niveau du pays de Brest et de la métropole pour y fonder des choix innovants et de nouvelles infrastructures de transport », plaide-t-elle. 

Yohann Nédelec, le jeune mais non moins redoutable politiquement maire du Relecq-Kerhuon, s’est félicité de « la volonté de relier l’aéroport à l’hyper-centre ». Il a rappelé en effet que la distance qui sépare le centre-ville de Brest à l’aéroport est de 5,5 Km. Ce projet coûtera au total entre 50 et 110 millions d’euros.

Un sujet s’est invité aussi dans les propos préliminaires : l’élévateur à bateaux pour la réparation navale militaire. Michel Gourtay rappelle que « ce dossier a bientôt 9 ans ». « C’est la Préfecture maritime qui la première a émise le souhait d’un élévateur à bateaux au fond de la rade de la Penfeld » informe l’ancien président de la Chambre de Commerce et d’industrie (CCI), très instruit sur les questions économiques sur les pays de Brest. 

« Ce type d’équipement se retrouve dans tous les ports significatifs ». « L’industrie navale fait partie de notre ADN », plaide encore monsieur Gourtay. Cet élévateur pour navires irait jusqu’à une capacité d’accueil et de réparation de bateaux peut-être jusqu’à 450 tonnes, voire moins, jusqu’à 250 tonnes selon l’association Bretagne Pôle Naval (BPN). Ce qui fait tousser certains élus métropolitains qui estiment « qu’il faudrait être fou pour financer un tel équipement qui ne permettra pas d’accueillir beaucoup de navires ». BM met sur la table 2,6 millions d’€ à ce projet économique. Bernadette Malgorn rappelle pour sa part que « notre priorité, c’est le développement économique du port de Brest ». 

Patrick Appéré, élu de BNC et ancien ouvrier lui-même dans le secteur de la réparation navale, souligne que « la question des investissements portuaires est importante parce que c’est un symbole qui a irrigué toute notre histoire économique et sociale ». « On a un outil extrêmement efficace en termes d’accueil et de réparation de navires », pense-t-il.

François Cuillandre rappelle que « c’est la Marine nationale qui (nous) a sollicité ». Il estime anormal qu’ « aujourd’hui ces bateaux militaires soient réparés à Concarneau, qui n’est pas un port militaire à (ma) connaissance ». « Je pense que le compte n’y est pas », résume lapidairement le premier magistrat de la métropole.

La question des mobilités

Ce sont particulièrement deux délibérations qui ont enflammé le Conseil : la délibération 13 au sujet des liaisons verticales port de commerce / centre-ville et la délibération 14 sur les Transports Collectifs en Site Propre (TCSP). 

Au sujet des liaisons verticales port de commerce / centre-ville, il est question d’installer un ou deux ascenseurs urbains qui seraient totalement gratuit pour l’usager mais dont le coût pour la collectivité brestoise (puisqu’il faut bien que quelqu’un paye) serait estimé à 3,6 millions d’€ Hors Taxe (HT) pour un seul ascenseur et de 6,3 millions d’€ HT en cas d’un deuxième ascenseur. Le Conseil était aussi appelé à se prononcer sur la définition des objectifs et les modalités de concertation préalable, sur le montage opérationnel, sur le coût de l’opération et sur le plan de financement.

Madame Malgorn dénonce « le choix d’un urbanisme en "manteau d'Arlequin" par la multiplication de nouveaux espaces urbanisés et par votre projet de coeur de ville dilatée », en contradiction avec des impératifs énoncés par les COP et les Nations-Unies pour réduire l'empreinte carbone des activités humaines sur la Planète dont la question des déplacements occupe une large part.

« Les usagers ne peuvent pas être une pénalisés des inconséquences des élus », estime-t-elle. Si elle ne remet pas en cause la proposition des ascenseurs urbains en elle-même, elle regrette par contre un manque de concertation. Elle avertit notamment sur les questions de sécurité des usagers des équipements. « D’autant que rien n’est dit sur l’exploitation, et son coût », et sur lia question de « l’insertion paysagère des ascenseurs notamment sur la perspective du Château, élément majeur du patrimoine brestois dont nous devons être les premiers défenseurs ». 

Enfin sur la question de l’impact financier elle regrette qu’il n’y ait « pas de comparaisons avec des solutions alternatives en investissement et en exploitation ». Elle déplore que le versement transport soit sollicité pour financer un tel dispositif « dans des proportions qui n’exigent pas son augmentation ». Le taux du versement transport est  augmenté pour atteindre 2 %.

La délibération 14 portait sur la deuxième ligne de tram reliant la gare SNCF à l’hôpital de la Cavale-Blanche et un bus à haut niveau de service (HNS) entre le centre-ville et le quartier de Lambézellec, dans le cadre de la nouvelle phase de développement du réseau structurant de transports collectifs. Les élus étaient invités à se prononcer sur notamment la définition des objectifs et les caractéristiques principales du projet. Une augmentation du versement transport à hauteur de 2 % a été votée à l’horizon 2021. Le groupe RPB par la voix de sa tonitruante présidente, Bernadette Malgorn, vilipende cette augmentation du versement transport représentant selon ses calculs « une hausse de 11 % « . Elle redoute ainsi par cette mesure, le versement transport étant calculé sur les salaires, que cela pèse davantage sur l’emploi et sur le pouvoir d’achat, thèmes prépondérants dans la crise des gilets jaunes en France. « Nous sommes opposés à toute augmentation de la fiscalité » a-t-elle martelé en fin d’intervention. 

Elle rappelle le coût du projet présenté : 180 millions d’€ HT, « calculé au doigt mouillé sur la base de coûts moyens au kilomètre ». Yohann Nédelec lui rétorque du tac-au-tac : « Votre doigt est peut-être mouillé mais le nôtre est sec ». 

Par ailleurs, Bernadette Malgorn rappelle que son groupe est attaché « aux principes du développement durable qui ont toujours guidé nos choix contre l’étalement urbain, pour la protection de la biodiversité et pour la sobriété financière ». (éclats de rires de certains élus de la majorité socialo-coco-écolo de la métropole).

Mme Malgorn estime que « l’évaluation des besoins en matière de déplacements doit être regardée à l’échelon du pays de Brest, pas uniquement celui de la métropole ». « L’organisation de la réponse doit être coordonnée à cette échelle », stipule-t-elle. Elle annonce aussi que la position de son groupe (RPB) « sera guidée par deux principes :
  • « d’une part viser un haut niveau de service pour tous;
  • mais sans augmenter la charge financière et la fiscalité ».

Le désendettement de Brest se poursuit

Justement en parlant de finances et de fiscalité, il en a été question dans les quatre premières délibérations consacrées au budget, toutes présentées par monsieur Thierry Fayret, vice-président de BM. Il a d’abord présenté le budget primitif pour l’année 2019, objet de la première délibération. Il a annoncé d’emblée que « la situation des finances de la métropole est saine ». « Nous allons poursuivre les efforts de gestion dans un contexte de contractualisation de l’ État », poursuit-il. Avant de présenter les quatre objectifs de BM pour cette année :

  • « Préserver le niveau de service public aux usagers;
  • stabiliser les taux d’imposition et les taxes;
  • maintenir la capacité d’auto-financement de la métropole;
  • et maintenir un niveau d’endettement soutenable pour garantir un niveau d’investissement durable ».

Puis il a présenté les chiffres de budget : Le bénéfice net de l’agglomération s’élève à 22,5 millions d’€. Ce qui fait dire à monsieur Fayret que « le budget de la métropole est dans la zone verte ». Il informe aussi que « les dotations de l’État ont augmenté légèrement mais représentent toujours moins de 10 % des recettes de la métropole ». « Le niveau des dépenses atteint 273 millions d’€ » poursuit-il. « La masse salariale atteint 70 millions d’€ pour la métropole », égrène encore comme chiffres l’élu socialiste. 

Il annonce aussi que « les dépenses sont limitées à 1,2 % d’augmentation pour 2019 ». Il avance que « la métropole est particulièrement engagée en faveur du développement durable avec 39 millions d’€ dédiés à l’environnement, dont 12 millions d’€ rien que pour les espaces verts et naturels ». La gestion des équipements et la prévention des risques compte pour 32 millions d’€ dans le budget primitif 2019.

Les recettes d’investissement s’élèvent quant à elles à 72 millions d’€.

Éric Guellec, élu communiste de la majorité, s’enorgueillit de ce budget car « nos dépenses de fonctionnement sont limitées à 1,2 % et ne doivent pas augmenter de plus de 1,2 % ». 

Les oppositions de droite (RPB et BA), sans surprise, désapprouvent ce budget. Bruno Sifantus (RPB) déplore que « le produit de la fiscalité directe locale augmente sensiblement dans les prévisions, de 2,5%, bien au-dessus de l’inflation, tout comme le produit des impôts et des taxes indirectes qui augmente lui de 3,1% ». Selon lui "il aurait fallu en réalité baisser certains de ces taux pour compenser la forte augmentation des bases ». Il se lamente encore compte tenu « du contexte local », de « l’augmentation des recettes fiscales (qui) touche prioritairement le monde économique, détournant ainsi des richesses qui seraient plus utiles pour relancer un secteur bien moribond », ajoute le « père fouettard » de la droite brestoise. 

« Aucune perspective de renouveau industriel n’est en effet perceptible à court ou moyen terme », se désole-t-il encore. « Le marin pleureur » qu’est Monsieur Sifantus regrette que « la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) repousse encore les projets concernant les énergies marines renouvelables (EMR), laissant le Polder émerger sans réel projet d’envergure pour en crédibiliser l’avenir économique », selon ses propres termes.

Dans sa longue intervention qui ressemblait à une longue « lamentation », il pointe aussi d’un doigt « inquisiteur » la situation financière fragile de l’habitat social à Brest : « Il y a deux ans exactement vous disiez avoir besoin d’une enveloppe de 574 millions d’€ pour réaliser le plan stratégique de BMH, et en particulier la réhabilitation lourde de 5 420 logements ». Après un bref silence il demande : « que reste-t-il de ces prévisions, le budget ne permet pas de l’identifier précisément ». Il avertit d’un ton pessimiste que « ce ne sont pas les augmentations de loyers qui suffiront à résoudre le problème d’un office à la dette bien lourde, en outre, in fine, en grande partie garantie par la métropole, donc par le contribuable ». S’il note « une bascule de (vos) préoccupations vers le domaine des transports, il juge « dommage qu’il soit aussi difficile de savoir à partir de quelles données, de quels besoins réels de déplacements, seraient évalués les options que (vous) mettez petit à petit en avant ». Bruno Sifantus met en garde aussi la majorité, tel un père fouettard, qu’ « il n’est en outre pas sûr du tout que le contexte financier très contraint de (nos) collectivités permette de donner une réalité à tous ces rêves ! ».

Il se pose en comptable et annonce que l’encours de la dette « aura diminué de 45 millions d’€ depuis 2014, soit une moyenne de 9 millions d’€ par an ». L’élu de droite estime ce rythme de désendettement insuffisant pour retrouver des finances saines, et « surtout s’il faut rester en dessous du ratio 10, (…), il faudra encore de très nombreuses années avant d’envisager de nouvelles infrastructures lourdes sauf à obérer tout autre investissement ! » lâche-t-il amèrement.

S’il est vrai que la notion de développement durable dont l’énoncé est « un développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », donc à un appel à une solidarité intergénérationnelle, alors force est de constater que les projets de Brest Métropole s’inscrivent dans ce sens, pour des infrastructures de transports propres (n’émettant aucun Gaz à effet de serre ou GES) qui permettront aux Brestoises et aux Brestois et plus largement à tous les habitantes et habitants du pays de Brest de se déplacer plus facilement dans la ville en délaissant leur voiture, donc en ne polluant pas. 

Et, ces infrastructures resteront pour les générations futures en même temps qu’on leur garantit un air plus respirable et sain. Le développement durable qui repose sur trois questions par ailleurs : celle du viable économiquement, du vivable écologiquement et de l’équitable socialement, BM répond parfaitement à ces trois questions en investissant à long-terme sur des moyens de transports publics propres, bénéfiques aussi pour attirer des entreprises et des investisseurs à Brest tout en limitant la hausse de la fiscalité, donc en ne rognant pas trop le pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires à Brest.  Alors pour une fois je dis bravo à la majorité ! Quant au groupe d’opposition RPB, je lui dis avec tout le respect que je lui dois, qu’une fois de plus ses élus se trompent de combat comme pour le téléphérique urbain, qui fait des émules dans d’autres villes comme à Toulouse.

Marc GIDROL

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