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Sans surprise, Bernadette Malgorn fait sa rentrée sur l'"ensauvagement"

Le groupe d'opposition municipale de la droite brestoise, "Brest, c'est vous!", anciennement "Rassemblement Pour Brest" durant la mandature précédente, — dirigé toujours par l'ancienne Préfète de Région, Bernadette Malgorn, vient d'émettre un nouveau communiqué de presse sur le thème de l'insécurité à Brest, qui il est vrai, a secoué dramatiquement encore la ville de Brest cet été. 

Ainsi, rien qu'au mois d'août, à quelques jours d'intervalle, deux faits de délinquance se sont produits dans la Cité du Ponant. Le 10 août  ce sont deux étudiants algériens qui ont séquestré et menacé d'égorger un camarade de promo et par ailleurs compatriote à eux, soi-disant parce qu'il leur devait de l'argent. Puis, le 14 août, un agent de sécurité a reçu deux coups de couteau dont un à l'oeil, pour avoir refoulé d'un bar un client non masqué.

En parallèle, la candidate malheureuse pour la deuxième fois consécutive à la mairie de Brest, a écrit une lettre au maire, François Cuillandre, en date du 26 août, pour lui rappeler la disponibilité de son groupe à participer au actions de sécurisation qui seraient prises par la municipalité, en lien avec l'État. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, est très impliqué sur ce thème. Il n'a d'ailleurs pas tort de parler d'"ensauvagement de la société" à ce sujet. Mais c'est la politologue Thérèse Delpech qui a avancé la première la notion d'"ensauvagement" de la société dans son livre choc en 2005, L'Ensauvagement, le retour de la barbarie au XXIème siècle.

Bernadette Malgorn, alias Bernie La Matraque (nom que les étudiants de Rennes lui ont donné lorsqu'elle était Préfète de Région au début des années 2000), demande aussi à l'exécutif local un débat organisé au cours du prochain conseil municipal sur ce thème, qui s'appuierait sur un rapport faisant le bilan des propositions et des initiatives prises par la municipalité brestoise de gauche en la matière. 

On ne peut pas accuser Bernadette Malgorn d'opportunisme politique au sujet de l'insécurité à Brest, elle qui en avait fait déjà son cheval de bataille lors de l'élection municipale de 2014 par ses propositions d'une police municipale et de caméras de vidéoprotection. L'avenir ne lui a malheureusement pas donné tort. À la dernière élection municipale, elle proposait même une police municipale armée — une nécessité selon elle après l'assassinat de la jeune policière municipale, Clarissa Jean-Philippe, à Montrouge le 8 janvier 2015, par le terroriste Amedy Coulibaly.

Les faits de violence qui se sont multipliés de façon exponentielle en France depuis la fin du confinement en mai dernier n'ont pas épargné Brest comme il est rappelé plus haut. Dès lors, quelles réponses apporter à cette flambée de violence et de haine, et comment réparer la nation ? L'écrivain et philologue Ernest Renan avançait dans son discours, "Qu'est-ce qu'une nation ?", prononcé le 11 mars 1882 à La Sorbonne et publié en 1887 dans son livre Discours et Conférences, que ce qui fait une nation c'est le "vouloir-vivre ensemble". Mais on peut légitimement se demander quelle est la volonté de "vivre-ensemble" et de s'intégrer à la France de la partie de la société qui s'adonne à de tels actes ! 

Alors, oui, il ne faut pas se voiler la face et enfin faire le bilan de l'immigration massive. Ce n'est pas autre chose que pointe du doigt le chef du groupe Les Républicains (LR) au Sénat, Bruno Retailleau : «  Il est temps de dire ce que tout le monde sait et que tout le monde voit : il y a un lien évident entre insécurité et immigration massive. Car les lois, les valeurs, on les assimile. Or, à partir d’un certain seuil d’immigration, l’association n’est plus possible » (propos recueillis par Victor-Isaac Anne, dans la revue Valeurs Actuelles, « “Ensauvagement “, itinéraire d’un mot piégé », n°4370, du 27 août, p.12-16).

Je publie ci-dessous in-extenso le dernier communiqué de presse de son groupe :

Sécurité : les propositions constructives du groupe Brest, c'est vous!"

La situation requiert une mobilisation de toutes les instances compétentes au premier rang desquelles l’Etat et la ville. C’est pourquoi le groupe municipal « Brest, c’est Vous ! » a demandé par une lettre de sa présidente, Bernadette Malgorn, au maire de Brest, qu’un débat soit organisé au conseil municipal afin de définir les initiatives minimales à prendre pour faire face à la situation. Des propositions et un engagement concrets de notre collectivité permettraient certainement d’obtenir de l’Etat un renforcement de ses interventions en faveur de la sécurité à Brest.

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