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L'opposition municipale de Brest, RPB, réagit à la visite du Premier ministre, Manuel Valls à Brest

Le groupe d'opposition de la droite et du centre de Brest, le Rassemblement pour Brest (RPB), réagit à la visite de Manuel Valls, Premier ministre, demain, jeudi 18 décembre, à Brest. Celui-ci restera toute la journée dans la Cité du Ponant dans le cadre du bilan du Pacte d'Avenir pour la Bretagne signé en décembre 2013 et des Énergies marines renouvelables (EMR), de 10 h 00, heure de son arrivée à Océanopolis au port de plaisance du Moulin Blanc, à 17 h 15 heure de son départ. Le lendemain, il sera à Rennes. Il ne vient pas seul, il sera accompagné de trois ministres bretons : Stéphane le Foll, ministre de l'Agriculture, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique.

Le groupe politique de Bernadette Malgorn s'interroge sur l'utilité d'un deuxième déplacement depuis le mois de janvier dernier et tient à lui rappeler les enjeux importants pour Brest. Voici le communiqué de presse de RPB:

"La visite de Manuel Valls à Brest : une communication à sens unique

Pour la seconde fois cette année, Manuel Valls vient à Brest.

En janvier 2014 alors ministre de l’Intérieur, il s’était invité aux vœux de la municipalité sans apporter de réponse aux problèmes grandissants d’insécurité à Brest. On avait compris qu’il s’agissait de tester sa popularité chez les militants socialistes.
Il revient ce 18 décembre, en qualité de Premier ministre faire le service après-vente du pacte dit d’avenir supposé répondre à l’inquiétude montée du tréfonds de la Bretagne et qui s’est exprimée dans le mot d’ordre des bonnets rouges : « Ré zo ré ». « Trop c’est trop ».
On ne demande pas plus de sous. On sait que les caisses sont vides.
On demande moins d’impôts, moins de règles qui s’accumulent ou se superposent, moins de complexité et de chevauchements des compétences.
Le gouvernement de Manuel Valls fait le contraire : plus d’impôts, plus de complexité avec la pénibilité et une réforme territoriale ubuesque qui fait fi de la revendication bretonne de la réunification.
Manuel Valls ne nous a pas écoutés.
Nous demandons au gouvernement de la lisibilité sur les grands choix qui sont de son ressort et qui conditionnent l’avenir de Brest et de l’ouest breton.
  • Le désenclavement : la LGV. Pour mettre Brest et Quimper à 3 heures de Paris, le gouvernement doit rétablir ce projet de ligne ferroviaire à grande vitesse en première priorité c’est-à-dire dans la programmation avant 2030. Nous avons joué ici l’union pour dégager un large consensus politique. La balle est dans le camp du Premier ministre.
  • La vocation maritime : La maintenance IPER des sous-marins Barracuda : La décision devait être annoncée par le ministre de la Défense en décembre 2013. Au moment où le dégraissage de la base de Défense s’accélère, il est temps de donner des perspectives de consolidation du site brestois de la Marine nationale. Le renforcement de l’IFREMER et le soutien du gouvernement à la filière des EMR n’ont pas connu depuis un an de concrétisation.
  • Le renforcement de la sécurité. Devant la montée de l’insécurité dans de nombreux quartiers de Brest, allant de l’incivilité à des actes criminels, les Brestois ont le droit à la tranquillité et la sécurité. Nous réitérons notre demande de création de zones prioritaires de sécurité."
    De leur côté, les syndicats (CGT, FO, Solidaires, FSU et Unef, syndicat étudiant) ont promis d'accueillir le Premier ministre à 10 h à Océanopolis, puis d'organiser une grande manifestation contre l'austérité à 12 h 00, place de la Liberté.
    La venue de Manuel Valls à Brest ne fait pas l'unanimité que ce soit auprès de l'opposition municipale ou des syndicats. Mais pouvait-on l'espérer dans le contexte actuel ?
    Marc Gidrol

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