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Pascal Olivard fait campagne sur le bien-vivre ensemble à Brest


Après Bernadette Malgorn et Marc Coatanéa je suis allé interviewer le candidat aux municipales Pascal OLIVARD à sa permanence de campagne située rue du château. Son programme se résume en trois mots pour Brest : Brest solidaire, Brest écologique et Brest rayonnante. L’ancien président de l’UBO et de l’université Bretagne - pays de Loire veut mettre à profit son énergie pour la cité du Ponant. Il mise beaucoup sur la jeunesse et l’enseignement supérieur à Brest, ce qui n’est pas franchement étonnant pour un universitaire qui a été président de l’UBO et de l’université Bretagne-Pays de Loire. Il entend ainsi aider les étudiants par la mise en place d’un abonnement mensuel pour les transports en commun moins cher qu’actuellement, même s’il n’a pas encore arrêté le prix exact que devront payer les étudiants. Il approuve ainsi aussi la deuxième ligne de tram qui répond à un vrai besoin de déplacements des étudiants, par exemple pour les étudiants en médecine faisant des trajets entre la faculté de médecine et les hôpitaux. 

Voici l’interview en intégralité :

1°) Comment vous définissez-vous par rapport au communautarisme, thème grandissant depuis quelques mois dans l’opinion publique, d’après Le Télégramme du 14 février dernier, et pensez-vous que la municipalité sortante ferait preuve de complaisance vis-à-vis de certaines communautés ?

Pascal OLIVARD : Le communautarisme est un sujet qui interpelle chacun.e d’entre nous. Nous plaçons au coeur de notre projet les solidarités et cela vise justement le mieux-vivre ensemble et par conséquent l’acceptation de la différence de l’autre.Tout ce qui vise le communautarisme va à l’encontre du bien-vivre ensemble, puisqu’il s’agit d’un enfermement sur soi. Ces sujets sont tellement sensibles qu’il me semblerait déplacé, pour ce qui me concerne, de considérer que la municipalité actuelle ferait preuve de laxisme. Je pense que de nombreux dispositifs ont été mis en place par la municipalité pour faire en sorte que l’inclusion existe. Après, le comportement d’une personne ou d’un groupe de personnes n’est forcément pas maîtrisable par une municipalité. 

La municipalité doit tout faire pour que des lieux de rencontre et de partage existent et se développent. Par ailleurs, l’école de la République doit être le ciment de l’apprentissage du bien-vivre ensemble. Le respect de la différence s’apprend aussi à l’école. 

Marc GIDROL : Mais ne pensez-vous pas que dans certains quartiers de Brest, certaines communautés ethniques et / ou religieuses se replient sur elles-mêmes, je pense en particulier au quartier HLM de Pontanézen ?

Pascal OLIVARD : Pas plus à Pontanézen que dans d’autres quartiers de Brest. Ce sont des phénomènes que l’on connaît dans de nombreuses villes. Nous devons oeuvrer à la mixité sociale dans toutes ses dimensions, et c’est pourquoi j’insiste beaucoup sur les équipements de quartiers, qui doivent être ces lieux de rencontre quelle que soit la religion de chacun. Par ailleurs, nous réfléchissons à des opérations dans les quartiers, qu’elles soient sportives, culturelles ou autres… qui permettraient des rencontres inter-quartiers, justement, pour briser une forme d’isolement ou de repli sur soi. 

2°) Pouvez-vous me résumer votre projet politique pour Brest ? 

Pascal OLIVARD : Notre projet politique se résume en trois mots : Brest solidaire, Brest écologique et Brest rayonnante. Brest solidaire, c’est la ville du bien-vivre ensemble et du bien-vivre dans la ville. 
La ville écologique, c’est notre responsabilité de préparer ce territoire pour nos enfants, nos petits-enfants et pour les générations futures. Il faut savoir que les grandes transitions au changement climatique nous impacteront tous et tout ce que peut entreprendre une municipalité pour lutter contre ce phénomène elle doit l’entreprendre mais de manière systémique, pas juste par des petites opérations pour dire que l’on fait semblant de faire de l’écologie. Mais il faut vraiment prendre des décisions qui impactent sur le long terme. Des choses ont été faites, notamment en matière de transports en commun, même s’il reste beaucoup à faire, en particulier sur le vélo. Brest doit devenir une ville du vélo, c’est possible. Il suffit d’en avoir la volonté politique et de faire des arbitrages financiers pour y arriver. 
Mais pour l’écologie, il y a ce que nous consommons en électricité et ce que nous rejetons comme déchets. Les deux éléments sont très impactants pour la ville et ce que nous disons c’est que nous n’allons pas installer un panneau solaire sur un bâtiment pour se faire plaisir. 

Au contraire nous stipulons que tous les toits des bâtiments publics de la ville qui pourront le supporter devront être équipés à l’avenir de panneaux photovoltaïques, que ce soit pour la production d’énergie électrique ou pour la production d’énergie thermique. Cela n’’est pas juste un one shot, c’est un programme global pour réduire de manière significative les besoins en intrants d’énergie électrique. Voilà une vraie différence par rapport à ce qui a été fait jusqu’à présent à Brest. 

Pour ce qui concerne les déchets, nous souhaitons diminuer de manière drastique nos déchets qui finissent à la crémation, et notamment nos déchets organiques. Or, on sait que nos déchets organiques sont essentiellement constitués d’eau. Brûler des déchets organiques demande beaucoup plus d’énergie que cela n’en produit. C’est un non-sens écologique de brûler ces déchets organiques pour alimenter en partie un réseau de chaleur. À la place, nous proposons de mettre à disposition des brestois.es un troisième bac de tri réservé aux déchets organiques. Ce sera un moyen de valoriser ces déchets organiques. 

De plus, nous sommes contre l’écologie punitive mais nous sommes pour celle qui incite et celle qui convainc, donc nous mettrons en place la redevance incitative avec la facturation au poids et à la levée des déchets organiques. Ainsi, chacun paiera moins cher s’il contribue à la valorisation des déchets organiques. Valorisons ces déchets organiques, soit pour en faire du compost, soit pour les transformer en énergie par la méthanisation par exemple. 

Enfin, sur le dernier volet, Brest rayonnante, la ville dispose de nombreux atouts aujourd’hui mais qui sont largement sous exploités. On peut mettre Brest en lumière. Je pense par exemple à la rade et à tout ce qui relève du nautisme et de l’économie maritime au sens large du terme  On peut citer le port de commerce dont l’aménagement est un agrégat dont le sens n’existe pas et qui semble se faire à l’emporte-pièces. Quelle physionomie d’ensemble donne-t-on demain à cette partie notoire de la ville. Quelle mixité réserve-t-on aux parties relevant de l’activité industrielle, à celles du loisir et à celles de l’habitat ? Je ne vois pas, à l’heure actuelle, la ligne directrice. 

Enfin, on a autour des Capucins, qui est une réelle réussite en termes de reconversion industrielle et historique de notre patrimoine, manqué d’ambition. Nous avons à disposition avec le plateau des Capucins, la prison de Pontaniou et le plateau de Pontaniou, de quoi faire un haut lieu de mémoire, patrimoniale, de loisirs mais aussi un haut-lieu de la culture, pour que Brest devienne incontournable en matière culturelle, et notamment en ce qui concerne l’art contemporain. 

3°) Vous dénoncez le transfert du stade Brestois au Froutven dans un stade plus moderne et pouvant accueillir plus de public. Pourquoi ?

Pascal OLIVARD : Vous aurez remarqué que ma première intervention ne visait pas ce que vous dites. Elle visait à rénover et maintenir Francis Le Blé et j’ai de nombreux arguments pour cela. Au-delà de l’attachement quasi-sentimental pour ce stade d’une partie des Brestois, nous avons au cours des vingt dernières années beaucoup mis trop d’activités en périphérie de la ville. 

Aujourd’hui les coeurs de ville et de quartiers se meurent. Les commerces de proximité ferment les uns après les autres. Pour une fois que nous avons un équipement en coeur de ville gardons le. Donc, Ne cassons pas cet outil de cohésion populaire qu’est le stade Francis Le Blé. La rénovation est faisable. Il faudra faire preuve d’inventivité mais les architectes et le génie civil sauront faire. Probablement la rénovation de Francis Le Blé va coûter 50 millions d’€ et probablement cela va coûter aux Brestois, oui, mais ne disons pas que le déménagement du stade au Froutven, ne coûtera rien aux Brestois. C’est un mensonge ! 

Pour l’aménagement au Froutven, qui va payer les travaux de voirie, les compensations agricoles et les compensations écologiques. C’est en millions d’€ que cela se chiffrera pour le compte de la collectivité. Donc, ne disons pas que ce stade au Froutven ne coûtera rien aux Brestois, c’est faux. Quand on fera la différence entre ce qui coûte aux Brestois au Froutven et à Francis Le Blé, il n’y aura pas tant que cela de différence. Enfin, sur un stade à 50 millions d’€ et un stade à 100 millions il est très facile de calculer le prix de revient des places. Prenons le prix d’une place pour un stade à 100 millions d’€, prix estimé pour le projet au Froutven, qui comprendra 15 000 places, le prix de revient d’une place sera de 13 euros. Alors que pour un stade à 50 millions d’€ et à 20 000 place, parce que je pense qu’on peut atteindre 20 000 places à Francis Le Blé pour être aux normes de ce que demande la Ligue professionnelle de football, eh bien le prix de revient du billet pour un spectateur s’élève à 6 €. Le calcul est vite fait. Au final, on risque de priver une partie des classes populaires brestoises de l’accès aux matchs, parce que les prix de billets seront prohibitifs. 

Quand on dit à Franis Le Blé que les Brestois vont payer, oui, mais au Froutven ce sont les spectateurs qui paieront, très clairement. Au fond, quand j’évoque le bien-vivre ensemble, tout ce qui rassemble la population doit être soutenu et le football en fait partie de par son taux de pratique amateur à Brest qui est le sport masculin le plus pratiqué en amateur ici. Eh bien ne cassons pas cet outil de cohésion populaire. Mais moi je ne veux pas en faire le thème central de la campagne, ce sont les promoteurs du projet qui ont voulu le mettre sur la table. 

4°) De même vous critiquez la décision du maire sortant de fermer les passages Fleuriot et Auguste Pavie qui sont de chaque côté de la librairie Dialogues pour lutter contre le squat et les nuisances la nuit. Que proposez-vous à la place ?

Pascal OLIVARD : J’ai été choqué que cette décision soit prise à quelques semaines de l’élection municipale. Si ça n’est pas électoraliste, c’est quoi ? Ça fait combien d’années que les riverains s’émeuvent de la situation? Boucher le passage, c’est décaler le problème d’accord. Mais est-ce qu’on a prévu un hébergement pour ces personnes qui passent la nuit dehors ? Est-ce qu’on a adapté les structures d’urgences ? Mais poussons la logique jusqu’au bout, moi je ne sais pas, cette municipalité est de gauche ou quoi, c’est faire preuve de solidarité que de fermer un passage parce qu’il y a des gens qui viennent y trouver abri ?! 

J’ai pleinement conscience que ce squat crée des nuisances pour le voisinage mais peut-être qu’il y a d’autres solutions à trouver que de fermer le passage ? Alors va-t-on demain grillager la place de la Liberté parce qu’il y des dealers qui font leur trafic et qui gênent tout le monde ? Poussons le raisonnement absurde jusqu’au bout ! C’est ça que veut monsieur Cuillandre, peut-être ! On ne fait pas comme le maire actuel a procédé, ce n’est pas une façon de faire. On sait que c’est un sujet difficile, parfois des personnes sans domicile fixe refusent les logements d’urgence. Mais là avec cette décision municipale on laisse ces gens dans leur misère. 

5°) Sur le sujet de la sécurité, thème dominant de cette campagne électorale avec l’écologie, vous proposer une police municipale non armée, mais ne pensez-vous pas qu’elle risquerait d’être impuissante face à des délinquants qui eux bien souvent sont armés ?

Pascal OLIVARD : Certains veulent faire de l’insécurité le thème principal de leur campagne. Pour nous, la sécurité est dans l’axe de la solidarité et du bien-vivre ensemble. C’est un des éléments et pas le seul. On sait par expérience que les espaces beaux et végétalisés sont des espaces mieux respectés et qui génèrent moins de violence que les espaces dégradés. C’est pourquoi nous proposons, si nous sommes élus, un programme d’embellissement et de colorisation de la ville par des ravalements de façades, la colorisation des façades, la revégétalisation de la ville. 

Nous y ajouterons aussi un programme majeur de révision d’éclairage de la ville. Évidemment la question de la sécurité arrive, avec la mise en place d’une police municipale non armée et un système de vidéo-protection sur l’axe Jaurès - Siam, quelques rues perpendiculaires et les rives des écoles. Ce qui est arrivé à l’automne dernier dans deux de nos écoles n’est pas tolérable. Les écoles de nos enfants doivent rester des havres de paix. Maintenant la police municipale que moi et mon équipe voulons mettre en place sera une police municipale de proximité, répartie dans les quartiers, et elle assurera une présence rassurante avec un rôle de médiation mais en capacité à intervenir en cas d’incivilité majeure ou d’agression. 

Ils devront être connus des citoyens et que les citoyens les reconnaissent. Mais nous estimons qu’armer une police municipale c’est exacerber les violences. Aujourd’hui, dans les quartiers ou au centre-ville, globalement les gens ne sont pas armés, sauf à ce qu’on me prouve le contraire. Globalement pour la quiétude de nos quartiers, ce n’est pas la question des armes qui pose problème, c’est la question des comportements. Quand j’entends Madame Malgorn justifier l’armement de sa police municipale par la mort de la policière municipale Clarissa en janvier 2015, je suis choqué, parce que tout le monde sait que cette policière municipale a été abattue d’une balle dans le dos. Quand bien même elle aurait eu une mitrailleuse ou une Kalachnikov que cela n’aurait rien changé à l’affaire, elle serait morte. J’ai eu l’occasion d’aller dans les quartiers et de discuter avec les habitants. Ils se plaignent de la présence des dealers, mais Ils font en même temps ce constat qu’amener des armes ce serait exacerber les violences. Les policiers municipaux seront formés et ils auront un rôle de médiateur. Il y aura environ 60 policiers municipaux. Mais en tous cas rien ne se fera sans le concours de l’État. Cette police municipale sera complémentaire avec les forces de police nationale. 

6°) Après une brillante carrière universitaire — je rappelle que vous avez été président de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) de 2007 à 2016 et de l’université Bretagne-Pays de la Loire de 2016 à janvier 2019 — pourquoi avez-vous décidé de vous lancer en politique et de vous présenter comme tête de liste aux municipales à Brest ? Qu’êtes-vous allé faire dans cette galère ? 

Pascal Olivard : Galère ! non je ne suis pas d’accord. S’intéresser à la politique et à l’avenir d’une ville, c’est avant tout passionnant.  D’abord, cela fait trente-cinq ans que je vis à Brest. Je suis venu y faire mes études et je ne l’ai jamais quitté cette ville depuis parce que j’ai adoré cette ville pour les gens d’abord et l’ambiance. Brest dispose en plus d’un cadre de vie exceptionnelle, la mer à 5 minutes d’un côté, la campagne à 5 minutes de l’autre côté, et les alentours de la ville sont dotés de paysages magnifiques. Tout ça fait un cocktail qui fait que je me suis attaché à cette ville. Il y a un peu plus d’un an j’ai réfléchi, j’ai rencontre beaucoup de personnes. De là une vision pour Brest est née et des gens se sont agrégés autour de moi pour structurer un projet d'avenir. Alors, vous avez dit galère, moi je vous réponds à la place énergie, vision, pour l’avenir de cette ville maritime. Je pense que le principal c’est d’être à l’écoute des Brestoises et des Brestois et de répondre à leurs attentes. Je suis un homme de projets et quand je crois à un projet je suis capable de déployer énormément d’énergie pour ensuite le porter. il en faudra de l’énergie pour défendre les projets et améliorer la vie des brestoises et des Brestois. 

7°) Comme pour Bernadette Malgorn et Marc Coatanéa, à qui j’ai posé la même question, je vous la pose aussi : Êtes-vous favorable à la gratuité des transports en commun?

Pascal OLIVARD : Non, parce que  la contribution voyageurs s’élevé à un peu plus de 12 M€ et on ne va pas pouvoir mettre tout gratuit. 
 un réseau de transports en commun gratuit c’est un réseau sur lequel on ne fait plus d’investissements et au final le service se détériore. C’est ce qu’on a observé sur plusieurs villes où la gratuité a été mise en place. Dunkerque, c’est une histoire particulière. C’est un non-investissement qui a permis d’utiliser une cagnotte pour financer la gratuité des transports en commun. Mais de nombreuses villes ont fait machine arrière parce que le manque à gagner fait que le service est dégradé. On assiste à une décroissance du nombre d’utilisateurs des transports en commun gratuit. Donc, finalement, le but qui était recherché d’augmenter l’utilisation des transports en commun se trouve dégradé, donc je ne le souhaite pas. 

Par contre je suis favorable à ce qu’on maintienne les tarifs sociaux tels qu’ils sont aujourd’hui. Je souhaite aussi qu’on fasse un effort significatif pour les étudiants. Avoir près de 25 000 étudiants dans une métropole, c’est une chance, c’est une vitalité. Or, le tarif pour les étudiants reste cher, de l’ordre de 200 € à l’année quand on est boursier ou 250 pour les non-boursiers, cela reste trop cher. On se plaint qu’il y a trop de voitures en centre-ville, permettons à nos jeunes d’utiliser les transports en commun à un tarif moins onéreux que ça ne l’est aujourd’hui. 

Je pose d’ailleurs la question : pourquoi met-on des abonnements annuels pour les étudiants alors qu’on sait bien que beaucoup d’entre eux sont en alternance ou en stage une partie de l’année universitaire ? Ils sont obligés de payer 28 € / mois. C’est un non-sens. Est-ce qu’on considère les étudiants comme une valeur ajoutée ou comme une nuisance ? Moi je dis que c’est de la valeur ajoutée, alors accompagnons les de ce côté là. C’est pour cela que je propose moi une tarification mensuelle pour les étudiants.
Par contre, en termes de gratuité, parce que la vitalité du commerce en centre-ville en dépend, et pour contrer l’effet périphérique, j’ai deux propositions :
  • les transports en commun le samedi ;
  • la gratuité du stationnement la première demie-heure dans les zones où sont les commerces de proximité. 

On met fin à la gratuité du samedi matin, même si c’était une bonne idée, qui n’a pas donné les résultats escomptés, parce qu’à certains endroits il y a eu moins de turn-over, certaines voitures restaient garées sur la même place de stationnement du vendredi soir au samedi midi et ne libéraient pas de place pour des clients potentiels des commerces de proximité. 

La première ligne de tram qui aurait due être la deuxième au passage a sans doute eu des effets qui ont été mal anticipés. Par contre, je suis à 200 % favorable à la seconde ligne de tram. L’axe gare-hôpital est un axe stratégique. Toute grande métropole qui a investi pour un réseau de transport en commun en site propre a investi en priorité pour sa jeunesse et ses étudiants. Moi je pense que la municipalité a fait le tracé de la première ligne de tram pour justifier l’augmentation de la taxe transport en distribuant avant tout des commerces. Mais la ville a manqué de courage politique. Parce qu’il est beaucoup plus ambitieux de servir un levier métropolitain tel que l’enseignement supérieur que de servir des commerces. Ce n’est pas l’ancien président de l’UBO qui le dit, c’est le citoyen qui a un peu réfléchi à la question et qui a regardé ce qui se passe ailleurs. Il faut capitaliser sur notre jeunesse. 

Quant aux autres modes alternatifs de transports proposés par Bernadette Malgorn et Marc Coatanéa, à savoir les bus à haut niveau de service (BHNS) et le trolley, c’est uniquement électoraliste pour se différencier de la municipalité sortante. Moi je n’ai aucune raison de m’opposer à des projets portés par la municipalité à partir du moment où je les considère comme bons. Moi ce que je veux, c’est apporter de l’énergie à Brest pour donner des envies de Brest et attirer les gens pour venir vivre ici, y travailler, et installer son affaire, pour que ce territoire vive. 


Propos recueillis par Marc GIDROL 

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