Une cérémonie du 8 mai 1945 sous le signe de l’apaisement politique aussi à Brest.

Des élus, les représentants de l’État et des anciens combattants devant le monument aux morts, mardi 8 mai. (Photo : Marc Gidrol)

C’est sous un ciel gris qu’à eu lieu la traditionnelle cérémonie du 8 mai 1945, place de la Liberté, mardi 8 mai en fin de matinée. Une trentaine de personnes assistaient à celle-ci.

Des responsables d’associations d’anciens combattants ont pris la parole. L’un d’entre eux a lu un discours du Général de Gaulle datant de la Seconde Guerre mondiale, dans lequel celui-ci invitait les trois corps d’armées à continuer le combat contre le nazisme. Un élève de 1^ère Littéraire du lycée de l’Harteloire de Brest a lu un discours du Général de Lattre de Tassigny écrit à Berlin en 1945. Enfin, le Sous Préfet de Brest, Monsieur Jean-Pierre Condemine a rappelé dans son discours l’importance historique de l’année 1942. Tournant de la Seconde Guerre mondiale, car les Allemands connaissaient leurs premières défaites en Russie et en Libye à El-Alamein le 3 décembre 1942.

Les élus et les représentants de l'Etat devant le monument aux morts, mardi 8 mai. (Photo : Marc Gidrol)

Puis, des élus, les représentants de l’État et d’anciens combattants ont ensuite déposé des gerbes de fleurs devant le monument aux morts, au son de l’hymne aux morts joué par les équipages de la flotte. À l’issue de cette cérémonie, tout le monde a été convié au non moins traditionnel pot de l’amitié à la mairie. Là, le maire, François Cuillandre a lu un petit discours rappelant l’importance de l’union de tous les Français au-delà de leurs divergences d’opinions quand il s’agit d’accomplir de grands projets humanistes. Cette cérémonie, aussi dictée par celle de Paris avec les deux Présidents, l’un sortant, Nicolas Sarkozy et l’autre fraîchement élu, François Hollande, était donc placée sous le signe de l’unité nationale. Nécessaire après l’élection présidentielle et son score serré entre les deux finalistes. La guerre civile n’aura pas lieu !