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Les réflexions économiques de Rassemblement pour Brest dans leur nouveau journal

Les élus du Rassemblement Pour Brest avec leurs bulletins de propagande politique dans les mains. De gauche à droite : Brigitte Hûe, Claudine Péron, Bernadette Malgorn, Bruno Sifantus, Véronique Bourbigot.

RPB, le groupe d’opposition de la droite brestoise, a tenu une conférence de presse mercredi 26 avril à l’occasion de la sortie de son troisième numéro de Sciage, abordant trois grandes thématiques : l’emploi, la LGV et l’avenir du site de la Défense à Brest. Mais en filigrane de ces trois thèmes, domine celui de l’avenir économique du bassin de Brest et plus largement celui de l’Ouest de la Bretagne.

Pourquoi avoir choisi de parler de l’emploi dans ce numéro de Sciage car c’est un domaine d’action qui relève de l’État surtout, plus que de la ville ? « La sécurité, l’emploi et l’économie sont des préoccupations majeures des gens qui nous interpellent. Pour des tas de raisons il est de notre responsabilité de nous mobiliser pour l’emploi », explique la leader incontestée de l’opposition municipale brestoise, Bernadette Malgorn.    « Nous nous engageons au fil de l’eau », ajoute Mme Malgorn. A l’appuie de la partie       « Emploi » du petit journal de propagande du groupe RPB un article de soutien à la banque mutualiste Crédit Mutuel-Arkéa suivi d’une interview de Ronan Le Moal, Directeur général du Crédit Mutuel-Arkéa. Car la banque mutualiste qui jusqu’à présent dépend de la Confédération nationale du Crédit Mutuel, s’oppose à celle-ci à la suite de la décision de délocaliser des services et centres de décision du Relecq-Kerhuon où le siège de la banque mutualiste bretonne est installé, vers Paris. Or, « cette centralisation va à l’encontre des principes et des valeurs qui ont fait le succès du Crédit Mutuel en France », répond Ronan Le Moal dans l’interview. Rappelons que le Crédit Mutuel-Arkéa représente 4 000 emplois sur Brest dont une majorité d’emplois qualifiés à Bac + 4/5, la banque mutualiste étant d’ailleurs la première pourvoyeuse d’emplois pour les diplômés à ce niveau sur Brest. Le Crédit Mutuel Arkéa regroupe deux autres fédérations en plus du Crédit Mutuel de Bretagne, celle du Massif central et celle du Sud-Ouest et a créé une myriade d’organismes autour de la banque-assurance, allant des banques en ligne Fortunéo et Keytrade Bank, aux assurances Suravenir Assurances, au service de paiement électronique Monext, …

Bernadette Malgorn rappelle que son groupe a participé à la manifestation en soutien à CMB-Arkéa le 24 janvier 2016 à Brest. Elle rappelle aussi que son groupe a déposé un voeu pour le CMB-Arkéa à un précédent conseil de Brest Métropole.

Autre sujet important pour la droite brestoise de Bernadette Malgorn, celui du désenclavement économique de la pointe bretonne qui passerait selon elle, par une desserte ferroviaire reliant effectivement Brest à Paris en 3 heures et non pas 3h42 comme annoncé pour 2035. Là encore, les élus RPB sont sur le pont pour défendre cette question d’avenir. « Le 7 mars dernier, Véronique et moi (Bernadette Malgorn, NDLR) nous étions à Paris pour défendre ce projet », affirme l’ancienne Préfète de Région. Car selon les élus RPB, il en va de l’attractivité économique de Brest et de l’ouest de la Bretagne si Brest n’est relié à Paris que de 3 heures. Jusqu’à présent seule la partie orientale de la Bretagne, la Haute Bretagne, profite du rapprochement avec la capitale, notamment les deux métropoles de Rennes et Nantes.

Enfin, concernant la place de Brest dans le système de la Défense nationale, et notamment la loi de programmation militaire 2019-2025 qui doit être votée par le Parlement, les élus RPB soulignent la place stratégique prépondérante de Brest sur l’arc atlantique pour les questions de défense nationale. Ainsi que le savoir-faire en matière de construction, d’équipement et d’entretien des bateaux, portes-avions et de l'équipement naval militaire, notamment par Naval Group et Thalès. Ils déplorent dans leur journal en in-folio que la ville a été « victime de la baisse des moyens budgétaires, matériels et humains ». 

Ils insistent sur le lien entre les choix militaires pour Brest qui seront opérés par l’exécutif et le législatif et l’économie brestoise directement dépendante du site militaire. À ce sujet, ils ont rencontré Mme Florence Parly, la ministre des Armées, le 13 octobre dernier, et Édouard Philippe, le Premier ministre, le 16 novembre pour leur rappeler les bons choix à faire en matière de défense à Brest.

Le journal du groupe de Bernadette Malgorn sera distribué à 55 000 exemplaires dès le mois de mai, dans les boîtes aux lettres et sur les marchés.


Marc Gidrol

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