Accéder au contenu principal

Le téléphérique brestois est en panne mais l'opposition est en apesanteur

Bernadette Malgorn, la figure de proue de l'opposition brestoise, vient d'émettre un courrier mardi 22 août à destination du maire et président de la métropole, François Cuillandre, pour lui demander si les mesures de sécurité sont bien respectées pour la mise en service de la seule cabine du téléphérique qui reste opérationnelle après la chute de 4 mètres de haut de l'autre cabine lors des opérations de maintenance au début du mois d'août.

Rappelons que l'opposition de droite s'est toujours opposée à cet engin qui a coûté la bagatelle de 18 millions d'€. Pourtant l'idée n'était pas bête et même plutôt ingénieuse de relier le nouvel éco-quartier des Capucins sur la rive droite dont le quartier emblématique est Recouvrance, quartier longtemps délaissé comme le dit la chanson "Brest" de Christophe Miossec : "Recouvrance que l'on délaisse", avec le bas de la rue de Siam. Qui plus est par un moyen original et novateur, un téléphérique urbain, le premier du genre en France. C'est un moyen de transport rapide, à peine 3 minutes pour relier les deux rives de la Penfeld, écologique et moins cher que les autres pistes envisagées au préalable comme un pont tournant. Éspérons que quand l'autre cabine aura été réparée par le fabricant suisse du téléphérique brestois, celui-ci marchera mieux.

Je vous retransmets ci-dessous le courrier de Bernadette Malgorn :

Monsieur le Président,

La presse a rendu compte de l'accident survenu au téléphérique au cours des opérations de maintenance. Monsieur MASSON l'a imputé au fait que nous « essuyons les plâtres » d'une
technologie innovante.

Lors de la construction du téléphérique et de l'attribution du marché en ayant recours à une procédure dérogatoire, nous avions relevé que ce choix signifiait que nous avions affaire à un prototype. Outre notre opposition à un projet inutile et coûteux, nous avions émis des réserves sur le choix d'une technologie non éprouvée.

De fait, de nombreux incidents émaillent la vie du téléphérique depuis son inauguration jusqu'au 10 août dernier et la chute d'une hauteur de 4m de l'une des cabines au cours d'une opération de maintenance. En tant qu'élus métropolitains, nous demandons à avoir toutes informations sur ces dysfonctionnements récurrents.

Au moment où l'on annonce la reprise du service, même limité à une cabine, nous
souhaitons obtenir toutes assurances sur les conditions de sécurité et les dispositions prises à cet effet
Enfin, nous souhaitons être informés de l'impact financier de l'accident du 10 août et des conditions de remise en fonction.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expressiona de ma considération distinguée.

Bernadette Malgorn
Conseillère municipale
Conseillère communautaire

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Les réflexions économiques de Rassemblement pour Brest dans leur nouveau journal

Les élus du Rassemblement Pour Brest avec leurs bulletins de propagande politique dans les mains. De gauche à droite : Brigitte Hûe, Claudine Péron, Bernadette Malgorn, Bruno Sifantus, Véronique Bourbigot. RPB, le groupe d’opposition de la droite brestoise, a tenu une conférence de presse mercredi 26 avril à l’occasion de la sortie de son troisième numéro de Sciage , abordant trois grandes thématiques : l’emploi, la LGV et l’avenir du site de la Défense à Brest. Mais en filigrane de ces trois thèmes, domine celui de l’avenir économique du bassin de Brest et plus largement celui de l’Ouest de la Bretagne. Pourquoi avoir choisi de parler de l’emploi dans ce numéro de Sciage car c’est un domaine d’action qui relève de l’État surtout, plus que de la ville ? «  La sécurité, l’emploi et l’économie sont des préoccupations majeures des gens qui nous interpellent. Pour des tas de raisons il est de notre responsabilité de nous mobiliser pour l’emploi  », explique la leader ...

« Colère de Brest ! L’humain d’abord » dévoile sa liste.

Les 10 premiers candidats de la liste "Colère de Brest ! L'humain d'abord", samedi 15 février, devant les marches de la mairie de Brest. Comme prévu, la liste « Colère de Brest ! L’humain d’abord » a dévoilé la composition de sa liste, notamment les 10 premiers noms, samedi 15 février. Voici ceux-ci : Quentin Marchand, 28 ans, Assistant d’éducation, quartier du Centre. Christine Panaget-Le Roy, 52 ans, Salariée association, quartier du Pilier-Rouge. Julien Delbende, 39 ans, Sans emploi, quartier du Centre- Saint Michel. Josette Brenterch, 62 ans, Retraitée de l’Éducation nationale, Bellevue. Hubert Casel, 57 ans, Ingénieur, Recouvrance. Sylvie Gourmelen, 62 ans, Aide Soignante, Recouvrance. Antoine Larfaoui, 22 ans, Étudiant, quartier de Saint-Martin. Anne-Marie Alayse, 63 ans, Cadre de recherche, Bellevue. André Garçon, 60 ans, Technicien Télécom, Saint-Marc. Monique Le Guillou, 63 ans, Retraitée Conseillère Principale d’Éducation, Centre. Not...

La lettre de Véronique Bourbigot au ministre de l'Éducation

Je reproduis ci-après un courrier de Madame Véronique Bourbigot, conseillère municipale de Brest dans le groupe d'opposition RPB, conseillère départementale dans le groupe de la droite et du centre, Alliance pour le Finistère et candidate LR-UDI aux prochaines législatives des 11 et 18 juin sur Brest-ville, au nouveau ministre de l'Éducation, Monsieur Jean-Michel Blanquer, à propos du collège de Kerhallet à Brest qui n'a pas été retenu dans le dispositif REP +. Monsieur le Ministre, Le 17 décembre 2014, la cade relative à la nouvelle répartition académique de l'éducation prioritaire a retenu cent-deux établissements au titre du Réseau d'éducation prioritaire renforcé (REP+), dont un seul en Bretagne, dans la région rennaise. Cette décision a légitimement suscité l'incompréhension de l'ensemble de la communauté éducative du collège de Kerhallet à Brest, établissement remplissant pourtant les critères définis par le ministère de l'éducation nationale....