Accéder au contenu principal

Insécurité à Brest : l'opposition rappelle ses exigences

Suite aux événements dramatiques survenus place de la Liberté, qui est devenue, il faut bien le dire, "un coupe-gorge", l'insécurité allant crescendo, Bernadette Malgorn, chef de file de la droite brestoise, et son groupe d'élus plaident de nouveau dans un communiqué de presse pour un réaménagement de cette place, pour la vidéo-protection et une police municipale. Il faut dire qu'en tant qu'ancienne Préfète de Région, Mme Malgorn s'y connaît en sécurité. Elle a d'ailleurs gagné le surnom de "Bernie La Matraque", lorsqu'elle a fait intervenir les CRS contre des étudiants un peu trop fêtards à son goût dans le centre-ville de Rennes en 2004.

Voilà leur communiqué de presse :

PLACE DE LA LIBERTE OU COUR DES MIRACLES ? 

Depuis le mois de juin, les faits d’insécurité, pour certains dramatiques, et de délinquance sont légion place de la Liberté et ses abords, s’ajoutant à tant d’autres antérieurs et dans les divers quartiers.

Le 9 juin un homme était retrouvé mort, le corps en partie brûlé, au pied de la mairie ; le 29 août, un mineur de 14 ans, tentait d’y égorger son adversaire à coups de tessons de bouteille. Le 2 septembre en soirée, un homme semait la terreur en menaçant à l’arme blanche, pendant de longues minutes, des familles aux terrasses d’un café de la place. Et dans la nuit du 3 septembre, ce sont des étudiants qui se sont fait rosser par une bande de jeunes mineurs tentant de les détrousser !

La conception architecturale de la place n’y est pas étrangère et nous avons plaidé pour un aménagement des lieux qui prenne en compte les impératifs de sécurité. Nous avons même proposé en 2015 de nous associer à la définition d’un cahier des charges pour un réaménagement de la place plus convivial et sécurisant. Refus et depuis silence radio du maire !
Il a fallu les récents incidents pour qu’il exhume le dossier. Pour autant, le seul traitement urbanistique ne suffira pas. 

Les Brestois veulent aller et venir en toute tranquillité dans la ville. Ils ont droit de bénéficier des moyens qui ont fait leurs preuves partout où ils existent : la vidéoprotection et le renfort d’une police municipale en soutien des services de la police nationale ainsi plus disponibles pour la lutte contre la délinquance.
La sécurité des Brestois doit être une priorité pour la municipalité. Elle l’est pour nous.

Bernadette Malgorn et les élus du Rassemblement pour Brest

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Les réflexions économiques de Rassemblement pour Brest dans leur nouveau journal

Les élus du Rassemblement Pour Brest avec leurs bulletins de propagande politique dans les mains. De gauche à droite : Brigitte Hûe, Claudine Péron, Bernadette Malgorn, Bruno Sifantus, Véronique Bourbigot. RPB, le groupe d’opposition de la droite brestoise, a tenu une conférence de presse mercredi 26 avril à l’occasion de la sortie de son troisième numéro de Sciage , abordant trois grandes thématiques : l’emploi, la LGV et l’avenir du site de la Défense à Brest. Mais en filigrane de ces trois thèmes, domine celui de l’avenir économique du bassin de Brest et plus largement celui de l’Ouest de la Bretagne. Pourquoi avoir choisi de parler de l’emploi dans ce numéro de Sciage car c’est un domaine d’action qui relève de l’État surtout, plus que de la ville ? «  La sécurité, l’emploi et l’économie sont des préoccupations majeures des gens qui nous interpellent. Pour des tas de raisons il est de notre responsabilité de nous mobiliser pour l’emploi  », explique la leader ...

« Colère de Brest ! L’humain d’abord » dévoile sa liste.

Les 10 premiers candidats de la liste "Colère de Brest ! L'humain d'abord", samedi 15 février, devant les marches de la mairie de Brest. Comme prévu, la liste « Colère de Brest ! L’humain d’abord » a dévoilé la composition de sa liste, notamment les 10 premiers noms, samedi 15 février. Voici ceux-ci : Quentin Marchand, 28 ans, Assistant d’éducation, quartier du Centre. Christine Panaget-Le Roy, 52 ans, Salariée association, quartier du Pilier-Rouge. Julien Delbende, 39 ans, Sans emploi, quartier du Centre- Saint Michel. Josette Brenterch, 62 ans, Retraitée de l’Éducation nationale, Bellevue. Hubert Casel, 57 ans, Ingénieur, Recouvrance. Sylvie Gourmelen, 62 ans, Aide Soignante, Recouvrance. Antoine Larfaoui, 22 ans, Étudiant, quartier de Saint-Martin. Anne-Marie Alayse, 63 ans, Cadre de recherche, Bellevue. André Garçon, 60 ans, Technicien Télécom, Saint-Marc. Monique Le Guillou, 63 ans, Retraitée Conseillère Principale d’Éducation, Centre. Not...

La lettre de Véronique Bourbigot au ministre de l'Éducation

Je reproduis ci-après un courrier de Madame Véronique Bourbigot, conseillère municipale de Brest dans le groupe d'opposition RPB, conseillère départementale dans le groupe de la droite et du centre, Alliance pour le Finistère et candidate LR-UDI aux prochaines législatives des 11 et 18 juin sur Brest-ville, au nouveau ministre de l'Éducation, Monsieur Jean-Michel Blanquer, à propos du collège de Kerhallet à Brest qui n'a pas été retenu dans le dispositif REP +. Monsieur le Ministre, Le 17 décembre 2014, la cade relative à la nouvelle répartition académique de l'éducation prioritaire a retenu cent-deux établissements au titre du Réseau d'éducation prioritaire renforcé (REP+), dont un seul en Bretagne, dans la région rennaise. Cette décision a légitimement suscité l'incompréhension de l'ensemble de la communauté éducative du collège de Kerhallet à Brest, établissement remplissant pourtant les critères définis par le ministère de l'éducation nationale....