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Insécurité à Brest : RPB fustige le bilan de la mairie

Les élus RPB avec le dernier numéro de Sciage, leur journal de groupe municipal.

Face à la montée inquiétante de l’insécurité dont la ville de Brest n’est pas épargnée, à l’occasion de la sortie du n°4 de leur journal, Sciage, l’opposition de droite de la ville, Rassemblement Pour Brest (RPB), fait une piqûre de rappel sur ce thème auprès des brestois(es). 

Le Maire, François Cuillandre, et la majorité socialiste municipale semblent certes se tourner dorénavant vers des dispositifs comme la vidéo-protection et la police municipale réclamées depuis 2014 par l’opposition, mais Bernadette Malgorn, la patronne de la droite brestoise, ne fustige qu’ « un début de réflexion » et donc « peu de concret ! » 

Elle dénonce un entêtement idéologique de la part de Monsieur Cuillandre, d’autant plus qu’elle rappelle que « toutes les villes de plus de 100 000 habitants gérées par des socialistes ont mis en place ces dispositifs » qu’elle réclame depuis 2014. « Pour nous ce n’est pas l’alpha et l’oméga, mais ce sont des moyens au service d’une politique de sécurité au quotidien », résume-t-elle. 

Elle pointe l’absurdité à installer des caméras au port du Château et au port de plaisance pour surveiller les bâtiments, ainsi que dans le tram mais pas pour protéger les personnes. « Quand vous mettez des caméras pour surveiller les choses en mettrez-vous pour protéger les gens ? », demande-t-elle en direction du maire. Quant à la police municipale, elle assurerait la sécurité au quotidien et la relation de proximité, notamment auprès des commerçants et des habitants, permettant à la police nationale de se consacrer à son coeur de métier, la lutte contre la délinquance et la criminalité. Elle demande par ailleurs avec l’aide de l’État, la création d’une brigade anticriminalité de jour à Brest (BAC).

Pour RPB, il y a urgence, car si le diagnostic que ses élus posaient dès 2014, lors de la campagne de l’élection municipale précédente, a été confirmé depuis par les nombreux faits de violence dans l’agglomération, le phénomène s’est même considérablement aggravé depuis.


Marc Gidrol

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