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Bernadette Malgorn livre ses priorités pour Brest

Madame Bernadette Malgorn, tête de liste de "Brest, c'est vous !", place le développement durable au rang des priorités avec la sécurité. Photo : Marc GIDROL. 

Je me suis rendu à la permanence de campagne de Bernadette Malgorn, candidate de la liste « Brest, c’est vous ! », au 33, rue Traverse, à Brest, pour l’interroger sur ses priorités et son programme pour Brest. En plus de la sécurité, thème prédominant de son programme, figurent en bonne place les thèmes du développement durable et de la transition énergétique. Cela se traduit dans ses propos (voir ci-dessous) par une volonté manifeste d’encourager les modes actifs de déplacements (marche et vélo), par le remplacement des bus à gasoil par des bus à haut niveau de service (BHNS) à hydrogène durant la prochaine mandature, contrairement à la majorité sortante qui prévoir de les remplacer d’ici quinze ans, ainsi que par la mise en place d’une réserve citoyenne verte de protection de la biodiversité, de l’environnement et des hommes. 

Il est vrai que l’écologie est devenu un thème dominant dans le débat public durant ces derniers mois et que tous les candidats à l’élection municipale verdissent leur programme. En matière de transports en commun, elle est opposée à l’augmentation de la taxe du versement transport versée par les entreprises et pesant sur les salaires, ce qu’envisage de faire la majorité actuelle à Brest (augmentation du versement transport jusqu’à 2 %). Par ailleurs, elle promet une rénovation complète du centre-ville avec le soutien de l’Union européenne, dans le cadre du Pacte vert pour l’Europe.

Voici l’interview en intégralité :

1°) Quelle sera, Madame Malgorn, votre action dans le domaine des déplacements urbains et seriez-vous favorable à la gratuité des transports en commun comme le sont déjà une trentaine de réseaux sur trois cents en France, dont Dunkerque, Niort, Dinan, et peut-être bientôt Nantes ?

Bernadette Malgorn : " La question des déplacements pour nous n’est pas une affaire de choix des autorités locales, c’est-à-dire du maire et / ou du président de la métropole et leur conseil, c’est d’abord la réponse aux besoins de la population. Mais la manière de répondre à ces besoins sera éclairée par d’une part la connaissance de ces besoins et d’autre part par des choix politiques. 

Lorsque en Conseil il a été envisagé l’extension du réseau actuel, j’ai demandé à ce que l’on exploite les données les plus récentes de l’enquête Ménages Déplacements de l’Adeupa. Au moment où le projet d’extension du réseau a été lancé en 2017, la municipalité s’est appuyée sur une enquête datant de 2004. J’ai alors fait remarquer que cela aurait été dommage de lancer plein d’enquêtes alors que quelques mois plus tard, en 2018, une nouvelle enquête allait être lancée.On connaît les premiers éléments de cette enquête dans le bulletin n°4 de l’Adeupa de mai 2019. 

Ce rapport de l’Adeupa montre notamment que les besoins de déplacements ont diminué sur le centre-ville de Brest de l’ordre de - 34 % pour les déplacements du centre-ville vers le pays de Brest ou de celui-ci à destination du centre-ville, et même de - 15 % pour les déplacements à l’intérieur même du centre urbain par rapport à l’ancienne étude de 2004, alors que dans le même temps le nombre de déplacements dans le pays de Brest a augmenté de 35 % ( + 115 000 déplacements internes) entre 2004 et 2018. 

Lors de la concertation, les gens ont surtout exprimé leurs besoins, notamment en desserte périphérique en transports en commun, allant du Relecq-Kerhuon à Plouzané mais sans passer par le centre-ville. On a entendu aussi qu’il fallait désenclaver le technopôle, ainsi que desservir les zones d’activité près de l’aéroport de Brest Bretagne à Guipavas. On a entendu qu’il fallait améliorer les liaisons à partir de Plougastel et du Relecq-Kerhuon et qu’il fallait améliorer la desserte du port. La population en disant cela pensait surtout à des bus et pas forcément à une nouvelle ligne de tram. 

Premièrement il faut bien connaître les besoins. Ensuite avant de faire de nouveaux investissements, il faut savoir ce que pense le nouveau gestionnaire du réseau, RATP Dev, à la tête du réseau depuis le 1er juillet 2019. Le problème c’est que l’ancien gestionnaire, Keolis, est parti en laissant les armoires vides. Nous avons besoin d’un avis éclairé de RATP Dev. Ensuite il faut combiner la connaissance des besoins en matière de déplacements avec nos orientations politiques. 

« Il faut combiner la connaissance des besoins en matière de déplacements avec nos orientations politiques. »

Dans nos orientations politiques nous voulons premièrement donner la priorité aux modes actifs de déplacements, c’est-à-dire la marche et le vélo. Il faut inciter les gens à adopter les modes actifs et cela pour des tas de raisons : pour des raisons de développement durable, de santé. Deuxième principe nous ne voulons pas augmenter la fiscalité. Monsieur Cuillandre (Ndlr, maire de Brest et président de Brest Métropole) veut augmenter le versement transport de 1,8 % à 2 %, ce qui représente une hausse de 11 %, Nous, nous somme contre, car c’est une taxe sur les salaires. Les aménagements et investissements que nous ferons sur le réseau se feront sans augmenter la taxe transport. Nous les financerons par le montant de la taxe transports actuel de 1,8 %, ce qui est déjà bien, et par une gestion raisonnée du réseau. 

« Nous voulons premièrement donner la priorité aux modes actifs de déplacements, c’est-à-dire la marche et le vélo. »

Ensuite, des mesures sont à prendre pour encourager les gens à se déplacer en modes actifs. Pour la marche, il faut aménager des aires de pause avec des petits jardins et avec des bancs avec accoudoirs des deux côtés pour que les personnes âgées ou handicapées puissent s’y asseoir. En même temps ces espaces de pause peuvent constituer la future maille pour le réseau de transports en commun. 

Car notre priorité est de densifier le réseau de transports en commun en mettant des arrêts plus proches. Actuellement la distance moyenne entre chaque station du réseau est de 365 mètres, ce qui est trop pour les personnes âgées et handicapées. Nous, nous proposons une distance entre chaque arrêt plus proche de 200 mètres, soit l’équivalent d’un stade olympique (192 mètres). Nous pensons aussi qu’il faut étendre le réseau vers le technopôle, et vers Guipavas. 

Là où il faudra un mode de transport lourd en site propre, notre  préférence va au BHNS (Bus à haut niveau de service) par rapport au tram, car le tram est un transport trop rigide, les travaux sont extrêmement perturbants et il coûte plus cher. Notre objectif dans le domaine des transports en commun est d’apporter un haut niveau de service généralisé pour tous. Cela passera par la décarbonation sur le mandat en remplaçant tous les bus à gasoil par ceux à hydrogène. 

Alors, c’est un peu égoïste car on sait bien que pour fabriquer les batteries électriques il faut puiser des métaux rares dans des pays du Sud, mais pour Brest l’intérêt est grand. Le haut niveau de service pour tous passera par une meilleure information du trafic, un meilleur confort, une meilleure accessibilité. Nous combinerons le digital et l’humain avec des ambassadeurs de la mobilité pour y arriver. La ville d’Aix-Marseille par exemple a décidé de recourir à des ambassadeurs de la mobilité. Pourquoi pas Brest aussi ?

« Notre préférence va au BHNS (Bus à haut niveau de service) par rapport au tram ».

En ce qui concerne le 2ème mode actif, le vélo, nous nous sommes abstenus sur le vote pour le schéma directeur de la mobilité à vélo en conseil de métropole. Certes, nous partageons l’objectif de l’exécutif local d’augmenter la part modale du vélo (c’est-à-dire la part prise par le vélo parmi tous les modes de transport) de 1,5 % à 4 % d’ici 2025. Pour réaliser cette progression de la place du vélo, la majorité métropolitaine prévoit des aménagements cyclistes. Mais nous pensons que c’est insuffisant. Si l’on s’en tient là il ne se passera rien si on ne cible pas les déplacements. Environ 1/5ème des déplacements au sein de la métropole sont liés au trajet domicile/travail. Il faut travailler sur le trajet domicile/travail, et pour cela, si c’est moi demain qui sera chargée de cette politique en tant que présidente de la métropole, je lancerai avec les employeurs de plus de 100 salariés sur la place de Brest Métropole des plans de mobilité d’établissements. Ces plans de mobilité ont d’ailleurs été réaffirmés dans la loi d’orientation mobilité (LOM) du 24 décembre 2019 qui comporte des outils intéressants pour encourager le passage aux modes actifs, avec des dispositifs matériels comme des garages à vélos, etc. On a un exemple avec Ifremer qui a trouvé que sur ses 600 employés, il y en a une centaine qui serait intéressé pour aller à leur travail en vélo. 

Mais il y a un sérieux handicap pour développer ces deux modes actifs, c’est la sécurité. La sécurité englobe tant la sécurité routière comme des trottoirs ou pistes cyclables posant problème que la sûreté des personnes. Pour la sécurité routière on peut améliorer la voirie comme rendre plus visible ou mieux éclairer les passages piétons car certains sont peu visibles dans Brest. Pour la sûreté, nous mettrons en place, si nous sommes élus, des caméras de vidéo-protection et/ ou de l’éclairage à des endroits qui seront jugés sensibles tant pour les piétons que pour les cyclistes. Car actuellement 76 % des cyclistes sont des hommes, parce que les femmes ont peur des agressions. De fait il faut mettre de la sécurité dans la ville. Nous ferons les plans de mobilité en partenariat aussi avec l’université, avec les lycées et avec des sites d’activité économique. 

« il y a un sérieux handicap pour développer ces deux modes actifs, c’est la sécurité, tant routière que la sûreté des personnes. »

En matière de voitures, j’estime qu’il faut lutter contre l’autosolisme, c’est-à-dire une seule personne par voiture. Pour cela nous encouragerons le covoiturage, l’auto-partage. Et nous irons plus loin en proposant aux entreprises de faire du télé-travail. Ainsi, même si seulement 10 % de l’effectif d’une entreprise fait une ou deux journées de travail à distance on éliminera les bouchons et les nuisances environnementales qui vont avec. En même temps c’est une façon de négocier un mieux-être pour le personnel. 

Mais il n’y a pas que le transport des voyageurs, il faut penser aussi au transport des marchandises. Si demain, c’est nous aux affaires locales, nous lancerons un travail de réflexion sur la logistique urbaine à l’image de ce qui s’est fait de façon exemplaire à Bordeaux. Sinon les camions de livraison de marchandises entreront dans Brest avec toutes les nuisances que cela comporte". 



2°) La sécurité est un thème fort de votre campagne, comme elle l’était déjà dans vos actions d’opposante dans la dernière mandature (2014-2020) mais Brest est-elle une ville réellement touchée par l’insécurité, comparé à d’autres métropoles comme Marseille ou Grenoble qui sont des villes gangrénées par la violence ?

BM : " Oui, Brest est touchée par l’insécurité au même titre que d’autres métropoles, peut-être pas au niveau des villes citées dans la question mais il y a eu une augmentation de la délinquance qui nécessitait de réactualiser la situation de la tranquillité urbaine à Brest. Brest n’est pas plus touchée par l’insécurité que d’autres métropoles mais pas moins non plus. Donc Brest doit s’équiper comme d’autres grandes villes de plus de 100 000 habitants. 

Cela passera par une police municipale de 60 à 80 agents armés, qui seront formés et contrôlés dans le cadre d’une convention avec le Préfet et le Procureur de la République, et qui constitueront un complément à la police nationale, ainsi que par un système de vidéo-protection piloté par un centre de supervision urbain. Nous mettrons en place un comité d’éthique pour être sûr que ces dispositifs ne portent pas atteinte aux libertés individuelles. 

Nous négocierons ainsi avec l’État la mise en place d’une brigade anticriminalité de jour et nous renforcerons  les moyens de lutte contre le trafic de stupéfiants et de lutte contre les violences familiales ". 


3°) Comment selon vous mieux inclure dans la ville les quartiers touchés par la délinquance et la violence comme Pontanézen, Kérourien, Bellevue ?

BM : " J’y vois deux aspects à cette question. D’une part la mise en oeuvre des programmes de rénovation urbaine. Nous avons toujours voté pour la suite des programmes de rénovation urbaine dits « génération Borloo » ( qui datait de 2004 ) si on peut dire, qui s’appliquait à la fois aux deux quartiers de Pontanézen et de Recouvrance. Nous avons toujours voté aussi pour les rénovations urbaines comprises dans le Nouveau Programme national de Rénovation Urbaine (NPNRU), sur Recouvrance, Bellevue, le haut-Jaurès, en ce qui concerne l’aspect aménagement. 

Mais il ne faut pas oublier dans le même temps de faire un accompagnement pour une meilleure intégration républicaine des populations, qui passe par un accompagnement social, une prise en compte des besoins en matière d’éducation, de santé, de culture, et une meilleure inclusion économique. Enfin, évidemment, tout ce qu’on vient de dire sur les outils de lutte contre l’insécurité, nous servira à remettre de l’ordre dans les quartiers dits « sensibles ». Mais il ne faut pas penser qu’il n’ya que dans ces quartiers de la politique de la ville qu’il y a de l’insécurité. Depuis quelques années on est confronté à de la délinquance, à des crimes, à des viols, à des voitures brûlées aussi au centre-ville et ailleurs. Donc, le besoin de sécurité c’est pour tout le monde et partout ".


« Le besoin de sécurité c’est pour tout le monde et partout. »


4°) Vous avez beaucoup critiqué l’aménagement du plateau des Capucins et la réalisation du téléphérique mais ne reconnaissez-vous pas l’utilité de ces réalisations et la valorisation du patrimoine brestois par ces réalisations ?

BM : " Alors, ce sont deux choses différentes que sont le téléphérique et le plateau des Capucins. Pour le téléphérique, on nous a raconté des bobards, puisque dans un premier temps il a été présenté comme un moyen moins onéreux qu’un pont pour relier la rive droite à la rive gauche. Puis dans un deuxième temps la majorité municipale et métropolitaine a finalement reconnu qu’il s’agissait surtout d’une attraction touristique. Donc, on peut se demander s’il fallait mettre 20 millions d’€ pour une attraction touristique. Notre groupe avait bien subodoré cette tromperie et c’est pourquoi nous l’avons dénoncée. Notre conception de la politique n’est pas de raconter des bobards. 

« Pour le téléphérique, on nous a raconté des bobards. »

L’aménagement du plateau des Capucins, c’est une question complètement différente. Nous n’avons pas dit qu’il ne fallait pas faire l’aménagement du plateau des Capucins, mais qu’il devait se faire en lien avec l’ouverture de la Penfeld. Il faut donc au plus vite ouvrir les négociations avec la Marine sur l’ouverture de la Penfeld et pas seulement du fond de Penfeld. 

« L’aménagement du plateau des Capucins doit se faire en lien avec l’ouverture de la Penfeld. »

De plus, lorsque nous sommes arrivés dans l’opposition en 2014, on n’avait pas encore surmonté la crise de l’immobilier consécutif à la crise de l’Euro de 2011, ce qui fait qu’aucun investisseur privé ne s’était engagé aux Capucins. Résultat la majorité actuelle s’est trop précipité à ne chercher que de l’investissement public. Nous, nous avions conseillé dès 2014 de faire un moratoire en attendant que la conjoncture se retourne et que des investisseurs privés soient prêts à s’engager. Nous préconisons un mixage de l’argent et des projets privés et publics.

Un autre aspect que nous avons critiqué c’est le manque de vision d’aménagement urbain aux Capucins. Total, on se retrouve avec un espace urbain qui est beau mais qui est déconnecté des quartiers voisins. Il faut assurer une meilleure liaison du plateau des Capucins avec son environnement. Là, on dirait qu’on a affaire toujours à une enceinte militaire comme du temps où les Capucins était gérés par la Marine ou l’arsenal. En tout cas, les réalisations faites par la majorité sortante sont là, elles existent et bien nous les gérerons au mieux. 

« Nous avons critiqué le manque de vision d’aménagement urbain aux Capucins. »

5°) Quelles seront vos priorités, une fois que vous serez élue maire de Brest ?

BM : " Pour nous, la priorité et qui sera en même temps notre fil conducteur, c’est de s’inscrire dans le grand mouvement lié au changement climatique. La nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, a proposé un Pacte vert pour l’Europe dont la résolution vient d’avoir été votée aujourd’hui (Ndlr, mercredi 15 janvier) par le Parlement européen.  

Ce pacte vert pour l’Europe est tout-à-fait pertinent pour Brest. Si je suis élue, une de mes premières démarches sera de proposer à la Commission européenne qu’on signe un Pacte vert européen et brestois pour le climat et pour l’environnement. Ce Pacte vert comporte notamment un sujet qui concerne bien Brest, ville reconstruite rapidement après la Seconde Guerre mondiale et les conflits européens, c’est ce que au niveau européen ils appellent « une vague de rénovations ». 

Aujourd’hui, dans le contexte de l’Europe réunie, ne faudrait-il pas rénover entièrement par un programme européen la reconstruction de Brest qui s’est faite peut-être trop rapidement il y a soixante-dix ans ? Je proposerai notamment ce qui sera la plus importante proposition financièrement, la rénovation du centre reconstruit entre le bas de Jaurès et le milieu de Siam. 

Alors, les opérations entreprises récemment par la municipalité actuelle comme la colorisation des bâtiments, c’est très bien, mais c’est insuffisant, tant qu’on ne mettra pas des infrastructures urbaines comme des garages accessibles, tant qu’on ne mettra pas des ascenseurs, tant qu’on ne reverra pas l’assainissement des logements, la tuyauterie, etc. Bref, tant qu’on ne sera pas dans un type de logements qui corresponde aux besoins du XXIème siècle, les familles de catégorie socio-professionnelle moyenne, voire supérieure, ne reviendront pas dans la ville. 

Si notre liste est élue, nous travaillerons avec les entreprises du bâtiment. Actuellement, ces entreprises sont très orientées vers la construction neuve. Mais pour faire la rénovation du centre-ville que j’appelle de mes voeux, nous risquons de manquer de personnel formé. Nous lancerons avec la région dont c’est la compétence, et avec les professionnels du bâtiment, une opération de mobilisation pour que des jeunes et des moins jeunes en reconversion professionnelle s’orientent vers les métiers de la rénovation urbaine. Nous avons aussi l’idée de créer une réserve citoyenne verte pour la protection des populations et de l’environnement ".

« Pour nous, la priorité est de s’inscrire dans le grand mouvement lié au changement climatique. »


Propos recueillis par Marc GIDROL.

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