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Bernadette Malgorn tire à boulets rouges sur le téléphérique

Bernadette Malgorn et son groupe d'opposition municipal et métropolitain, RPB, ont émis un nouveau communiqué de presse pour dénoncer les dysfonctionnements récurrents du téléphérique depuis 2017 et la gabegie que représente cette infrastructure pour les finances locales  selon eux. Bernadette Malgorn était déjà opposé au téléphérique lors de l'élection municipale de 2014. Pourtant, le téléphérique est un moyen de transport écologique, économique par rapport au coût qu'aurait représenté un nouveau pont, et original. Plusieurs autres villes françaises étudient un projet de téléphérique ou le réalisent, y compris dans des villes gérées par la droite dont se réclame le groupe de Bernadette Malgorn, comme Toulouse ou Bordeaux. 

Voici ci-dessous le communiqué de presse de RPB :


Téléphérique : la série noire continue…

Depuis son entrée en service  le téléphérique ne cesse de connaître incidents, pannes importantes, voire des accidents sérieux… une série qui désormais émaille la vie des Brestois. Ils  sont habitués  à  voir cet équipement de 20 millions d’euros d’investissement et près d’un million annuel de fonctionnement, si souvent cloué au sol !

M. Cuillandre  marque aujourd’hui une certaine exaspération. La campagne électorale n’y est sans doute pas  étrangère. Il était, il y a peu plus enclin à minimiser ces mésaventures.

Le choix de cette technologie pour Brest, était dès l’origine hasardeuse, car il s’agit d’un prototype, un choix d’ailleurs volontaire et assumée à l’époque par M. Cuillandre (et M Masson, son adjoint démissionnaire), qui avouait d’ailleurs que « Brest allait essuyer les plâtres ».

A plusieurs reprises, Bernadette Malgorn a exigé des explications claires sur  les incidents récurrents, comme en août 2017 pour connaître les conclusions des expertises, des responsabilités et des impacts financiers liés à la chute d’une cabine.
En février 2018, elle exigeait encore tous les éclaircissements nécessaires sur la multitude de dysfonctionnements. Des demandes qui n’ont jamais été satisfaites.

Aujourd’hui c’est la robustesse du système, les responsabilités juridiques et  financières  qui doivent être clarifiées. Les élus et la population ont le droit d’être informés en toute indépendance. Tous attendent des réponses et que chacun assume ses responsabilités.

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