Marc Berthelot, candidat soutenu par l'UMP sur Brest ville pour les prochaines législatives et sa suppléante, Catherine Huguen. (Photo : Marc Gidrol) |
Marc Berthelot, candidat du parti
boutiniste et conseiller municipal, soutenu par l’UMP et sa suppléante, Catherine Huguen du Nouveau
Centre, également conseillère municipale, tenaient une conférence de presse ce matin, en vue des prochaines
élections législatives. Ils sont revenus sur leur décision de se présenter, la
droite à Brest, leurs adversaires et la situation de Brest.
Nombreux étaient ceux qui se
pressaient au portillon au cours des derniers mois pour l’investiture à la
législative à droite. C’était Catherine Huguen qui avait les faveurs de l’UMP. « Pour Paris c’était une femme ou personne »,
explique Laurent Prunier, Président départemental de l’UMP et conseiller
municipal de Brest. « C’est Marc
(ndlr Berthelot) qui s’est déclaré le
premier, donc c’est lui qui était le plus motivé pour se présenter »,
assure de son côté Catherine Huguen. Mais, « Marc Berthelot est un candidat soutenu et non investi par l’UMP »,
ajoute Laurent Prunier. L’intéressé précise : « Depuis le ralliement de Christine Boutin à Nicolas Sarkozy, ma
candidature était moins difficile à faire admettre ». Quant à la
candidature Prunier, ce dernier répond : « Je ne souhaitais pas diviser encore plus la droite à Brest ». D’autant
plus que des échos rapportent qu’elle l’est encore, selon Marc Berthelot. Laurent
Prunier soutiendra les candidats des autres circonscriptions du Finistère :
« On a deux députés à sauver »,
avertit-il.
Les candidats de l’union de la
droite et du centre à Brest, comme ils se nomment eux-mêmes tirent à boulets
rouges sur le bilan de leur adversaire socialiste, Patricia Adam, députée
depuis 2002. « Elle n’est jamais
sur le terrain », déplore Marc Berthelot, la comparant même aux oiseaux
migrateurs revenant deux fois dans l’année dans leur nid. Sur son action au
sein de la commission parlementaire sur la défense nationale, « elle n’a pas dû voter un seul budget de la
défense nationale ». « Si les
militaires en Afghanistan ont pendant longtemps été mal équipés, ils le doivent
aux socialistes », accuse le candidat.
La candidate d’Europe écologie
Les Verts (EELV), Julie Le Goïc, en prend pour son grade aussi. « C’est une ancienne anarchiste venue à l’écologisme
par pure opportunisme », déplore Catherine Huguen. « Avec elle, les socialistes brestois perdent
toute crédibilité, ils sont dans la provocation », ajoute-t-elle.
Ils n’oublient pas d’égratigner
aussi Fortuné Pellicano, ancien élu UMP. Aujourd’hui celui-ci serait rallié à « la gauche socialo-communiste de François
Cuillandre », d’après Catherine Huguen.
Enfin en cas de présence d’un
candidat Front national au second tour face à un autre candidat républicain,
peu probable à Brest, ceux-ci assurent qu’ils n’appelleraient jamais à voter
pour le candidat FN. « Nous sommes
un parti humaniste », assure Catherine Huguen. Donc après la défaite
de leur champion aux présidentielles, Nicolas Sarkozy, le candidat et sa
suppléante affirment qu’il est important de montrer que la « famille de la droite est réunie »
pour gagner les législatives sur Brest ville.
Marc Gidrol
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