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Bernadette Malgorn pour un vrai TGV en Bretagne

Le groupe d'opposition municipale de la droite et du centre-droit à Brest, RPB, par la plume de sa cheffe de file, Mme Bernadette Malgorn, réagit au discours du Président, Emmanuel Macron, samedi 1er juillet à Rennes lors de l'inauguration de la LGV Paris-Rennes, affirmant sa priorité aux "transports du quotidien". Comme elle l'a déjà fait lors du conseil municipal du 29 juin et du conseil de Métropole du 30 juin, elle redit ici son souhait de voir relié Brest à Paris en moins de 3 h 00. Promesse qu'elle a peur de voir jetée aux orties.

Voici le communiqué de presse de Mme Malgorn :

Attractivité de la pointe bretonne :  pour un vrai TGV

L’entrée en service de la LGV Le Mans-Rennes  met désormais Rennes à 1h25  de Paris. Mais pour Brest et Quimper le compte n’y est toujours pas même si chaque minute gagnée sur le trajet constitue une avancée pour les usagers. 
Cependant les élus du Rassemblement pour Brest font le constat que pour Brest avec 3h42 de temps moyen annoncé par la SNCF, on reste plus près des 4h00 que des 3h00 nécessaires pour assurer le désenclavement de notre pointe bretonne.
Les prévisions démographiques de l’Insee à l’horizon 2050 pour la Bretagne nous alertent sur les risques accentués  pour le Finistère  d’un triple décrochage territorial, économique et démographique. 
C’est en franchissant la barrière fatidique des 3 heures que l’on redonne de l’attractivité à une métropole en permettant des allers-retours dans la journée, en faisant pression sur les tarifs aériens, en élargissant la zone de chalandise vers le reste de l’Europe. En outre nous subissons les hausses de tarif et ne bénéficions pas de la 4G comme sur le trajet Rennes-Paris ! 
A l’occasion de la cérémonie d’inauguration qui a eu lieu à Rennes, le Président de la République s’est prononcé pour les transports du quotidien et l’entretien de l’existant. Il a indiqué qu’il n’était plus temps de promettre un TGV ou un aéroport de proximité à chaque chef-lieu et annoncé une loi de mobilité, préalable à tout nouveau chantier.
Pour Bernadette MALGORN et le groupe des élus de Rassemblement pour Brest, la desserte de la pointe bretonne en trois heures n’est pas un nouveau projet. C’est une expression de la cohésion bretonne mais aussi une exigence de l’aménagement du territoire national. Nous partageons l’objectif de maîtrise des dépenses publiques et savons dénoncer les dépenses de prestige ou peu utiles. Les perspectives démographiques à échéance 2050 montrent que l’avenir de la métropole et de la pointe bretonne sont en cause : c’est un enjeu national.
La mobilisation locale doit être à la hauteur de cet enjeu. La métropole brestoise doit inscrire cette perspective dans son schéma de cohérence territoriale. Et tous les élus et responsables doivent se mobiliser pour que notre objectif soit pris en compte lors des assises de la mobilité. En ce qui concerne notre groupe, nous y sommes déterminés.
Bernadette Malgorn,
Présidente du Rassemblement pour Brest.

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