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De la commémoration du 11 novembre

Les officiels et élus politiques se recueillant sur le monument aux morts le 11 novembre 2013 à Brest.

La cérémonie du 11 novembre a une tonalité particulière cette année, avec le début du centenaire de la Première Guerre mondiale (1914-1918). A ce sujet, toutes les personnes en possession de documents d’archives de cette époque, que ce soit des photos, des lettres manuscrites, des habits, des objets du quotidien ou autre, sont invitées à les déposer dans des centres d’archives. Cette guerre, terrible, fut appelée la « boucherie ». Elle fit en tout dans le monde 19 millions de morts et 21 millions de blessés. En France, 1 315 000 soldats sont comptés morts, soit 27 % de la tranche d’âge des 18-27 ans.

Cette guerre est importante à plus d’un titre. Outre qu’elle fut la première guerre impliquant un grand nombre de pays, d’où le nom de Première Guerre mondiale, elle a aussi d’une certaine manière conclut la période de désordre laissée par la Révolution française. Ce n’est qu’en 1914 que l’unité du pays autour de la République s’est faite, car les instituteurs appelés aussi les hussards noirs de la République ont combattu avec les prêtres et avec les paysans. Toutes les couches de la société et toutes les obédiences politiques se sont retrouvées dans les tranchées. Depuis les débuts de la Troisième République en 1875, la République n’était pas vraiment légitime pour une partie de la population, les royalistes divisés entre les Orléanistes de la maison du duc d’Orléans et les Légitimistes partisans du comte de Chambord jusqu’en 1883, puis réunifiés sous la dynastie des Orléanistes ensuite contestèrent ce régime politique tout comme l’Église.

Depuis deux ans, cette journée est dédiée à tous les morts tombés pour la France, y compris ceux morts en Afghanistan, au Mali et les deux journalistes tués la semaine dernière.


Voici quelques photos de la cérémonie de Brest qui s’est tenue à 11 h 00 ce matin :




Marc Gidrol

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