Le Parti de Gauche du pays de Brest dans un récent communiqué de presse félicite Julie Le Goïc, pour sa démission en tant qu'élue de la majorité municipale de Brest. La politique libérale et autoritaire du baron rose de la cité du Ponant divise la gauche locale, tout comme au niveau national face à la même politique de François Hollande et Manuel Valls. La majorité municipale, un an à peine après avoir été réélue, part en déliquescence, comme on pouvait s'y attendre tant cette union dite entre guillemets de la gauche était hétéroclite et baroque, avec même un ancien élu de la droite brestoise en la personne de M. Fortuné Pellicano, ainsi qu'avec un ancien président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Brest (CCI), M. Michel Gourtay, qui n'a pas laissé un souvenir de dirigeant dynamique et novateur à la CCI en plus !
Voici le communiqué de presse du Parti de Gauche de Brest face à la démission de Julie Le Goïc :
"Démission de Julie Le Goïc : un grand bol d'air
Le
Comité du pays de Brest du Parti de Gauche félicite Julie Le Goïc pour
sa démission de la majorité municipale, preuve d'un réel courage et
d’une véritable lucidité politique. Par ce geste, l'élue confirme ce que
le Parti de Gauche affirmait déjà lors des élections municipales. À
l'image de F. Hollande, F. Cuillandre a en effet travesti la gauche pour
appliquer l'exact opposé, une politique libérale.
Comme
cette démission le démontre, la majorité municipale va à vau-l’eau,
sans projet populaire unificateur. Elle ne se maintient que sur
l'intérêt financier de certains des partis qui la constituent, sur les
plans de carrière de certains notables ou sur la naïveté et les
illusions d’autres élus. Cette situation politique en déliquescence
ouvre grand les portes à des idées plus dangereuses encore lors des
prochaines élections municipales dans notre ville. Si
nous voulons que Brest soit à gauche, véritablement, il est nécessaire
que les élus opposés au libéralisme ou à la destruction des écosystèmes
franchissent le pas au côté de Julie Le Goïc. L’union des partis
politiques de gauche avec tous les Brestois-es attaché-es à la culture
populaire de leur ville peut dès aujourd’hui bâtir une alternative
écologique, sociale et démocratique".
Quel plaisir de ne plus voir la sale gueule de cette truie!
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