Voici un nouveau communiqué de presse du Parti de Gauche du pays de Brest à propos du futur téléphérique brestois, suite à la validation du projet en conseil métropolitain du 9 juillet dernier :
"Téléphérique : la folie des grandeurs !"
"Le Conseil métropolitain de Brest Métropole a définitivement acté le projet de téléphérique, et l’a déclaré « d’intérêt général ». Ce téléphérique n’est pourtant qu’un gadget au coût exorbitant pour céder aux caprices d’investisseurs du plateau des Capucins.
D’autres solutions, à moindre coût, existent pour relier les deux rives, cette fois-ci au service des Brestois.
Ainsi, des passerelles ont déjà été construites dans d’autres villes : celle de Dunkerque par exemple, d’une longueur de 320 m, d’une portée de 120 m, et au coût de 6 millions d’euros (soit plus de trois fois moins que le projet de téléphérique à Brest, au coût de 19,1 millions d’euros !). La plus petite distance entre le plateau des Capucins et la rive gauche, à l'intersection de la rue Jean Macé et du boulevard Jean Moulin, n’est elle que de 270 m, avec une portée de 150 m. C’est ainsi un emplacement très favorable à la construction d’une passerelle, qui permettrait en plus de créer de nouveaux axes de circulation dans le centre-ville, en valorisant notamment le quartier des halles Saint-Louis.
Une nouvelle fois les habitants de Brest et de Brest Métropole payent très cher les inconséquences d’une municipalité brestoise qui croit plus que jamais aux mirages des absurdes politiques libérales de concurrence entre les territoires.
Il est plus que temps de construire un nouvel horizon politique sur Brest, pour que notre ville reste accessible, ouverte à tous et populaire, dans la solidarité avec toutes les autres communes, de Brest Métropole, du Finistère ou d'ailleurs".
"Téléphérique : la folie des grandeurs !"
"Le Conseil métropolitain de Brest Métropole a définitivement acté le projet de téléphérique, et l’a déclaré « d’intérêt général ». Ce téléphérique n’est pourtant qu’un gadget au coût exorbitant pour céder aux caprices d’investisseurs du plateau des Capucins.
D’autres solutions, à moindre coût, existent pour relier les deux rives, cette fois-ci au service des Brestois.
Ainsi, des passerelles ont déjà été construites dans d’autres villes : celle de Dunkerque par exemple, d’une longueur de 320 m, d’une portée de 120 m, et au coût de 6 millions d’euros (soit plus de trois fois moins que le projet de téléphérique à Brest, au coût de 19,1 millions d’euros !). La plus petite distance entre le plateau des Capucins et la rive gauche, à l'intersection de la rue Jean Macé et du boulevard Jean Moulin, n’est elle que de 270 m, avec une portée de 150 m. C’est ainsi un emplacement très favorable à la construction d’une passerelle, qui permettrait en plus de créer de nouveaux axes de circulation dans le centre-ville, en valorisant notamment le quartier des halles Saint-Louis.
Une nouvelle fois les habitants de Brest et de Brest Métropole payent très cher les inconséquences d’une municipalité brestoise qui croit plus que jamais aux mirages des absurdes politiques libérales de concurrence entre les territoires.
Il est plus que temps de construire un nouvel horizon politique sur Brest, pour que notre ville reste accessible, ouverte à tous et populaire, dans la solidarité avec toutes les autres communes, de Brest Métropole, du Finistère ou d'ailleurs".
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