Le Rassemblement pour Brest (RPB), le principal groupe de l'opposition municipale de la droite et du centre, a publié un nouveau communiqué de presse en rapport avec l'ouverture de la Penfeld par la Marine nationale, qui rend caduc de facto le futur grand aménagement du téléphérique, prévu pour l'année prochaine. Déjà, le pont levant de Recouvrance, rénové à grand frais entre 2011 et 2012 en rapport avec le tram, l'a été inutilement car plus aucun bateau de la marine ne passera par là. La marine se cantonant à brève échéance à n'occuper que la partie ouest de la Penfeld et Laninon. Tout ça pour ça !
Ce qui explique le coup de colère de RPB, en ces temps de rigueur budgétaire, dans son nouveau communiqué de presse :
Mais comment ne pas s'étonner d'une information aussi tardive sur un sujet aussi essentiel ?
Les exigences de la Marine nationale concernant la Penfeld ont pourtant été avancées comme argument majeur dans le choix du téléphérique par l’équipe Cuillandre. Il fallait soi-disant laisser passer de grands navires militaires. Mais les grands navires militaires ne seront plus là, où le téléphérique lui sera et coûtera chaque année pas loin d’un million d’€!
Le changement de donne qui avait déjà fait évoluer la procédure au cours de l'été 2014 (et permis d’intégrer une gare en encorbellement sur la rive gauche), avait été l'occasion pour le groupe Rassemblement pour Brest, comme durant l'enquête publique (mi-avril / mi-mai 2015), de regretter que les solutions alternatives, multimodes et moins coûteuses en coût global (investissement et surtout fonctionnement) aient été écartées. Évalué à environ 38 M€ au km, le téléphérique est bien un choix coûteux - surtout sur une distance si courte - et désormais privé de sa principale motivation.
Les sommes engagées ne sont pas encore dépensées. Il n'est pas trop tard pour prendre en compte les perspectives ainsi ouvertes et étudier un nouveau plan de circulation au service de la population et de l'économie."
Ce qui explique le coup de colère de RPB, en ces temps de rigueur budgétaire, dans son nouveau communiqué de presse :
"Ouverture de la Penfeld ? Brestois : l’équipe Cuillandre vous a bien eu !"
"La
presse reprend la "grande annonce" qui est l'élément phare du panorama
que le Préfet maritime dresse de la Marine nationale à Brest.
C'est un changement de donne considérable pour l’organisation urbaine de Brest.
Notre
groupe du Rassemblement pour Brest considérait, dès la campagne des
élections municipales de mars 2014, qu’une telle évolution était
inéluctable à terme assez
proche. Nous l’avions dit et écrit.
Cette
conviction rendait à l’avance caduc un téléphérique comme moyen de
liaison entre les deux rives de la Penfeld. En effet c’est un profond
bouleversement de la
vision de la circulation à Brest entre rive gauche et rive droite qui
est ainsi ouvert, avec d’autres perspectives.
Mais comment ne pas s'étonner d'une information aussi tardive sur un sujet aussi essentiel ?
Elle tombe bien opportunément
après l'avis favorable émis par le commissaire enquêteur sur la
future liaison par câble entre Siam et les Capucins, et à quelques
jours du conseil de la métropole (9 juillet) qui doit déclarer d’intérêt
général la réalisation du téléphérique.
Les exigences de la Marine nationale concernant la Penfeld ont pourtant été avancées comme argument majeur dans le choix du téléphérique par l’équipe Cuillandre. Il fallait soi-disant laisser passer de grands navires militaires. Mais les grands navires militaires ne seront plus là, où le téléphérique lui sera et coûtera chaque année pas loin d’un million d’€!
Comment imaginer que le renoncement de la Marine nationale à certaines emprises ait pu se faire sur un coup de tête.
L’équipe Cuillandre était donc soit dans une ignorance bien
surprenante, soit elle a plus sûrement préféré ne pas l’ébruiter ce
qui remet de fait en cause l'essentiel de son argumentation au bénéfice
de la liaison aérienne par câble.
Le changement de donne qui avait déjà fait évoluer la procédure au cours de l'été 2014 (et permis d’intégrer une gare en encorbellement sur la rive gauche), avait été l'occasion pour le groupe Rassemblement pour Brest, comme durant l'enquête publique (mi-avril / mi-mai 2015), de regretter que les solutions alternatives, multimodes et moins coûteuses en coût global (investissement et surtout fonctionnement) aient été écartées. Évalué à environ 38 M€ au km, le téléphérique est bien un choix coûteux - surtout sur une distance si courte - et désormais privé de sa principale motivation.
Les sommes engagées ne sont pas encore dépensées. Il n'est pas trop tard pour prendre en compte les perspectives ainsi ouvertes et étudier un nouveau plan de circulation au service de la population et de l'économie."
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