Accéder au contenu principal

Ouverture de la Penfeld ? L'opposition municipale de Brest réagit

Le Rassemblement pour Brest (RPB), le principal groupe de l'opposition municipale de la droite et du centre, a publié un nouveau communiqué de presse en rapport avec l'ouverture de la Penfeld par la Marine nationale, qui rend caduc de facto le futur grand aménagement du téléphérique, prévu pour l'année prochaine. Déjà, le pont levant de Recouvrance, rénové à grand frais entre 2011 et 2012 en rapport avec le tram, l'a été inutilement car plus aucun bateau de la marine ne passera par là. La marine se cantonant à brève échéance à n'occuper que la partie ouest de la Penfeld et Laninon. Tout ça pour ça !

Ce qui explique le coup de colère de RPB, en ces temps de rigueur budgétaire, dans son nouveau communiqué de presse :

"Ouverture de la Penfeld ?   Brestois : l’équipe  Cuillandre  vous a bien eu !"


"La presse reprend  la "grande annonce" qui est l'élément phare du panorama que le Préfet maritime dresse de la Marine nationale à Brest.
C'est  un changement de donne considérable pour l’organisation urbaine de Brest.

Notre groupe du Rassemblement pour Brest considérait, dès la campagne des élections municipales de mars 2014, qu’une telle évolution était inéluctable à terme assez proche. Nous l’avions dit et écrit.

Cette conviction rendait à l’avance caduc un téléphérique comme moyen de liaison entre les deux rives de la Penfeld. En effet c’est un profond bouleversement de la vision de la circulation à Brest entre rive gauche et rive droite qui est ainsi ouvert, avec d’autres perspectives.

Mais comment ne pas s'étonner d'une information aussi tardive sur un sujet aussi essentiel ?
Elle tombe bien opportunément après l'avis favorable émis par le commissaire enquêteur sur la future liaison par câble entre Siam et les Capucins,  et à quelques jours du conseil de la métropole (9 juillet) qui doit déclarer d’intérêt général la réalisation du téléphérique.

Les exigences de la Marine nationale concernant la Penfeld ont pourtant été avancées comme argument majeur dans le choix du téléphérique par l’équipe Cuillandre. Il fallait soi-disant  laisser passer de grands navires militaires.  Mais les grands navires militaires ne seront plus là, où le téléphérique lui sera et coûtera chaque année pas loin d’un million d’€!

Comment imaginer que le renoncement de la Marine nationale à certaines emprises ait pu se faire sur un coup de tête. L’équipe Cuillandre était donc soit dans une ignorance bien surprenante, soit elle  a plus sûrement  préféré ne pas l’ébruiter ce qui remet de fait en cause l'essentiel de son argumentation au bénéfice de la liaison aérienne  par câble.

Le changement de donne qui avait déjà fait évoluer la procédure au cours de l'été 2014 (et permis d’intégrer  une gare en encorbellement sur la rive gauche), avait été l'occasion pour le groupe Rassemblement pour Brest, comme  durant l'enquête publique (mi-avril / mi-mai 2015), de regretter que les solutions alternatives, multimodes et moins coûteuses en coût global (investissement et surtout fonctionnement) aient été écartées. Évalué à environ 38 M€ au km, le téléphérique est bien un choix coûteux - surtout sur une distance si courte - et désormais privé de sa principale motivation.

Les sommes engagées ne sont pas encore dépensées.  Il n'est pas trop tard pour prendre en compte les perspectives ainsi ouvertes et étudier un nouveau plan de circulation au service de la population et de l'économie."

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

« Colère de Brest ! L’humain d’abord » dévoile sa liste.

Les 10 premiers candidats de la liste "Colère de Brest ! L'humain d'abord", samedi 15 février, devant les marches de la mairie de Brest. Comme prévu, la liste « Colère de Brest ! L’humain d’abord » a dévoilé la composition de sa liste, notamment les 10 premiers noms, samedi 15 février. Voici ceux-ci : Quentin Marchand, 28 ans, Assistant d’éducation, quartier du Centre. Christine Panaget-Le Roy, 52 ans, Salariée association, quartier du Pilier-Rouge. Julien Delbende, 39 ans, Sans emploi, quartier du Centre- Saint Michel. Josette Brenterch, 62 ans, Retraitée de l’Éducation nationale, Bellevue. Hubert Casel, 57 ans, Ingénieur, Recouvrance. Sylvie Gourmelen, 62 ans, Aide Soignante, Recouvrance. Antoine Larfaoui, 22 ans, Étudiant, quartier de Saint-Martin. Anne-Marie Alayse, 63 ans, Cadre de recherche, Bellevue. André Garçon, 60 ans, Technicien Télécom, Saint-Marc. Monique Le Guillou, 63 ans, Retraitée Conseillère Principale d’Éducation, Centre. Not...

Les réflexions économiques de Rassemblement pour Brest dans leur nouveau journal

Les élus du Rassemblement Pour Brest avec leurs bulletins de propagande politique dans les mains. De gauche à droite : Brigitte Hûe, Claudine Péron, Bernadette Malgorn, Bruno Sifantus, Véronique Bourbigot. RPB, le groupe d’opposition de la droite brestoise, a tenu une conférence de presse mercredi 26 avril à l’occasion de la sortie de son troisième numéro de Sciage , abordant trois grandes thématiques : l’emploi, la LGV et l’avenir du site de la Défense à Brest. Mais en filigrane de ces trois thèmes, domine celui de l’avenir économique du bassin de Brest et plus largement celui de l’Ouest de la Bretagne. Pourquoi avoir choisi de parler de l’emploi dans ce numéro de Sciage car c’est un domaine d’action qui relève de l’État surtout, plus que de la ville ? «  La sécurité, l’emploi et l’économie sont des préoccupations majeures des gens qui nous interpellent. Pour des tas de raisons il est de notre responsabilité de nous mobiliser pour l’emploi  », explique la leader ...

La cité antique de Pompéi va-t-elle retrouver tout son faste ?

La cité antique de Pompéi avec le Vésuve en arrière plan. Photo que j'ai prise lors d'un voyage. La cité antique romaine de Pompéi en Campanie, ensevelie sous les cendres et les lapilli du Vésuve, le volcan à proximité, le 24 août 79 de notre ère, va faire de nouveau le bonheur des touristes et des amoureux de la Rome antique. En effet, six domus , c'est-à-dire maisons en latin, du site touristique de Pompéi, deuxième en importance en Italie après le Colisée à Rome, avec 2,7 millions de touristes par an, ont été rouvertes en grande pompe par le Président du Conseil italien en personne, Matteo Renzi, fin décembre 2015, après une période de restauration. Celui-ci a annoncé fièrement que le pays en a fini avec «  les choses à moitié faites  » comme dans le passé. Les travaux de restauration par le passé étaient bâclés. Des maisons s'effondraient même après des opérations de restauration parce que celles-ci étaient mal faites, notamment avec du béton, matériau beauc...