Accéder au contenu principal

Conseil métropolitain de Brest : les élus "Pays de Brest Solidaire" à l'initiative sur la question de l'eau

Les élus du groupe Pays de Brest Solidaire, au nombre de 7 membres, soit le troisième groupe en nombre d'élus à Brest métropole, ont souligné plusieurs projets ambitieux et importants pour l'avenir de la métropole, notamment la tarification sociale de l'eau, lors du dernier conseil métropolitain, mardi 13 octobre. Outre ceux qui se projettent sur 10 ans : la seconde ligne de tram qui relierait la gare à l'hôpital de la Cavale-Blanche, en passant par l'avenue Foch, le pont Robert Schuman, le campus UBO du Bouguen et Bellevue, mais aussi des lignes de bus plus fréquentes pour Lambézellec, une modernisation de tous les abris de bus, etc., ils ont approuvé le Contrat métropolitain également.

En 1ère délibération, les élus débattaient sur le Contrat métropolitain, pour lequel les partenaires de Brest métropole s'investissent à hauteur de :

 40,34 millions € en provenance du conseil départemental du Finistère,
 53,3 millions € de l'Union européenne (FEDER + FSE),
 96,4 millions € de l'Etat,
 et 198,982 millions € de la Région Bretagne.

M. Christian Guyonvarc'h (Pays de Brest Solidaire et par ailleurs élu UDB, adjoint au maire de Guipavas et élu à la Région Bretagne) soulignait à juste titre "la Région Bretagne est donc, et de loin, le premier financeur dans le cadre du contrat métropolitain". Il rappelle qu'avec 134 millions d'€, la Région "représente deux tiers de son engagement au côté de Brest Métropole". M. Guyonvarc'h ajoute qu'elle a signé "un contrat avec le Pays de Brest, avec un engagement régional de 12,8 millions € pour les années 2015 et 2016". Fort du constat du dynamisme de la pointe bretonne, il propose que l’exécutif de la région déménage à Brest, tandis que les réunions de l'assemblée régionale se tiendraient toujours à Rennes. Pour marquer encore plus "'une vraie régionalisation que nous appelons de nos vœux". "Ce n'est pas utopie", plaide-t-il. Avec l'exemple corse pour appui à son plaidoyer : "La séparation de l'assemblée régionale et de l'exécutif en deux entités juridiques distinctes est une réalité en Corse depuis 24 ans". La région en serait plus forte, d'après lui, pour faire avancer des projets comme celui de mettre Brest et Quimper à moins de 3 h de Paris en TGV. 

Les élus ont aussi abordé les questions d'environnement et d'économie des énergies. Là encore, M. Christian Guyonvarc'h défend '"un élargissement du chantier de la rénovation énergétique du bâti privé aux zones pavillonnaires des années 50 à 70". "Ces zones pavillonnaires présentent un bâti souvent uniforme au plan architectural et ont été construites avant l'entrée en vigueur des premières réglementations thermiques. Il y a là une opportunité pour massifier le chantier de la rénovation du bâti, au bénéfice des futurs occupants (souvent des familles) et du carnet d'activité des entreprises locales du bâtiment", avance-t-il comme idée. Il propose aussi dans le cadre des "initiatives en matière de production et de gestion de l'énergie" que la question de "l'efficacité énergétique et de la production d'énergies renouvelables soit traitée dans les schémas d'aménagement de nouvelles zones d'activité et, autant que possible, à la faveur de la rénovation des zones existantes".

Le conseil métropolitain a aussi approuvé le contrat passé avec la société publique locale (SPL) Eau du Ponant et le Conseil départemental pour une expérimentation d’aide au paiement de charges et factures d’eau et d’assainissement, pour un montant de 150 000 €. Gisèle Le Guennec pour le groupe Pays de Brest Solidaire, se félicite de cette décision. "L’expérimentation d’une tarification sociale, pour les factures d’eau et d’assainissement, ne peut que satisfaire le groupe Pays de Brest Solidaire". Toutefois elle déplore que son groupe n'ait pas été associé aux réflexions sur cette importante question ! Elle propose "que soit également examinée l’instauration d’une tarification progressive qui inciterait l’usager à économiser l’eau, le social et l’environnement étant indissociables dans une politique de développement durable". Bernard Kerleguer (groupe Pays de Brest Solidaire) précise que cette nouvelle politique tarifaire de l'eau permettra à Eau du Ponant "de poursuivre les extensions de réseau en cours et d’amortir les investissements déjà réalisés, en améliorant la qualité des eaux, et notamment de l’Elorn et de la rade de Brest". Ainsi que "d’éviter des risques de contentieux et de longues procédures".

Les élus Pays de Brest Solidaire, tout en restant prudents quant à la mise en oeuvre de ces dispositifs, sont satisfaits de ceux-ci, adoptés à ce conseil métropolitain qui avait une résonance des questions environnementales. Le sommet de la COP 21 sur le climat à Paris en décembre prochain y est-il pour quelque chose, peut-être ! Et, à Brest, où la mer peut être vue du centre-ville, on mesure l'importance de la préservation de la planète. 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

« Colère de Brest ! L’humain d’abord » dévoile sa liste.

Les 10 premiers candidats de la liste "Colère de Brest ! L'humain d'abord", samedi 15 février, devant les marches de la mairie de Brest. Comme prévu, la liste « Colère de Brest ! L’humain d’abord » a dévoilé la composition de sa liste, notamment les 10 premiers noms, samedi 15 février. Voici ceux-ci : Quentin Marchand, 28 ans, Assistant d’éducation, quartier du Centre. Christine Panaget-Le Roy, 52 ans, Salariée association, quartier du Pilier-Rouge. Julien Delbende, 39 ans, Sans emploi, quartier du Centre- Saint Michel. Josette Brenterch, 62 ans, Retraitée de l’Éducation nationale, Bellevue. Hubert Casel, 57 ans, Ingénieur, Recouvrance. Sylvie Gourmelen, 62 ans, Aide Soignante, Recouvrance. Antoine Larfaoui, 22 ans, Étudiant, quartier de Saint-Martin. Anne-Marie Alayse, 63 ans, Cadre de recherche, Bellevue. André Garçon, 60 ans, Technicien Télécom, Saint-Marc. Monique Le Guillou, 63 ans, Retraitée Conseillère Principale d’Éducation, Centre. Noto

Le Parti de Gauche (PG) et le Parti Ouvrier Indépendant (POI) unis à Brest pour les départementales

Photo de groupe des candidats de la liste "République unie et indivisible" avec les remplaçants à l'issue de la conférence de presse. Le Parti de Gauche (PG) du pays de Brest, composante du Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, et le Parti Ouvrier Indépendant (POI) s’associent pour présenter une liste commune aux élections départementales des 22 et 29 mars prochains à Brest, la liste «  République unie et indivisible  ». Ceci dans deux cantons de la Ville.   Dans le canton du Centre-ville et Recouvrance et dans celui de Kérichen-Europe-Saint-Marc. Les candidats ont présenté leur liste lors d’une conférence de presse vendredi 13 février. À la question “pourquoi uniquement ces deux cantons ?“ Quentin Marchand, du PG et candidat sur le canton du Centre-ville et Recouvrance, répond : «  C’est une question de moyens  ». Roger Calvez du POI, candidat sur le canton de Kérichen-Europe-Saint-Marc et technicien informatique à la Faculté des Lettres et Sciences

Le Parti de Gauche de Brest fidèle à sa position anti-austérité pour les élections départementales

De gauche à droite, Guilhem Grimal, Julien Delbende, Anjela Gallais-Lavanant et Antoine Larfaoui , militants du Parti de Gauche de Brest, lors de cette conférence de presse. Le Parti de Gauche (PG) du pays de Brest a tenu une conférence de presse jeudi 29 janvier pour présenter son programme pour les élections départementales des 22 et 29 mars 2015 et réagir à l'actualité récente avec la victoire de Syriza, rassemblement de toutes les mouvances de la gauche n'ayant jamais gouvernés auparavant en Grèce, dimanche 25 janvier. Julien Delbende, jeune militant du Parti de Gauche, revendique pour son parti, et donc pour le Front de Gauche dont le PG est une composante : «  Nous saluons La victoire de Syriza en Grèce. Ce parti a toujours été proche idéologiquement du Parti de Gauche contrairement à toutes les récupérations de tous les partis politiques auxquelles nous pouvons assister depuis dimanche  ». Le jeune militant de la gauche radicale souligne que «  Syriz