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Téléphérique brestois : il faut revoir la copie pour les élus RPB

Le groupe Rassemblement pour Brest (RPB), dirigé par la forte personnalité de Mme Bernadette Malgorn, vient de publier un communiqué de presse à propos des transports urbains brestois, dans lequel ses élus appellent l'équipe dirigeante socialiste de la mairie à plus de réalisme et ils répondent à la vision de M. Alain Masson, adjoint au maire de Brest qui émet l'idée de plusieurs téléphériques pour relier les quartiers brestois : entre le centre-ville et le Bouguen, au Technopôle, et un escalator ou un ascenseur entre le port de commerce et le centre-ville, car la topographie du lieu rend compliqué finalement l'aménageament d'un téléphérique. 

Il est vrai que comme je l'avais dit à la réunion d'informations sur ce nouveau mode de transport urbain et écologique à la mairie le jeudi 9 avril (voir le post à ce sujet sur ce blog en archives), ce mode de transport qui a le mérite de coûter moins cher que tous les autres modes de transports, y compris le tram, et qui n'émet aucune pollution de surcroît devrait pouvoir être légitimement être étendu à d'autres quartiers de la ville. Les élus RPB le trouvent encore trop cher à leur goût. Il est vrai aussi que depuis l'élection municipale l'année dernière, Bernadette Malgorn a fait de la question du téléphérique son cheval de bataille et pour des raisons dogmatiques elle continue à s'opposer à ce projet.

Je vous livre leur communiqué de presse :

Transports urbains : Il est temps de redescendre sur terre !

L’enquête publique sur le projet de téléphérique  entre le plateau des Capucins et le bas-Siam n’est pas encore terminée – elle est ouverte depuis le 16 avril jusqu’au 18 mai prochain -  que M. MASSON nous livre sa représentation  d’une ville   où pousseraient  des pylônes inesthétiques  et des téléphériques…
Dans cette vision de l’équipe Cuillandre ce n’est plus un seul  téléphérique  mais deux ou trois qui se profilent  dans le paysage brestois : au technopôle, au Bouguen. Et, sans le dénivelé entre le port  de commerce et le cours Dajot, nous aurions droit à un quatrième projet, ramené finalement à un escalator ou un ascenseur !

20 millions  au minimum pour le téléphérique Siam-Capucins. 20 millions  pour celui du  Bouguen ? 20 millions pour celui du Technopole ? 
Pour les socialistes ce n’est jamais assez…  Voilà  également que s’ébauche une deuxième  ligne de tramway pour 200 millions d’euros,  qu’ils verraient bien réaliser au-delà de 2020, car aujourd’hui  les caisses sont vides.

L’argument avancé par M. MASSON laisse pantois, l’argent n’est pas cher à emprunter… Peut-être mais toujours trop cher à rembourser pour les contribuables. Et que dire des  entreprises  qui verraient leurs charges augmenter encore, au travers du versement transport – un  « impôt »  qui touche  toutes les  entreprises de Brest métropole  de plus de 9 salariés -, et cela au détriment de l’emploi.
Que veut cette administration Cuillandre ?  La fuite des entreprises et  des emplois ? L’obligation pour les jeunes  de quitter la ville pour travailler ?

Au travers de ces annonces  transparait finalement un  double aveu :
-          celui d’une incapacité à résoudre les  vrais problèmes  de  notre agglomération  comme ceux des déplacements, du stationnement et du désenclavement ;

-          celui également de son  impéritie face à la crise  financière de 2008 et ses conséquences.
Au-delà de ces gesticulations médiatiques, il est temps de revenir sur terre…

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