Les salariés de la Sobrena étaient nombreux ce matin, jeudi 5 janvier devant la sous préfecture de Brest, avec les pétitions malgré le temps pluvieux. |
Les salariés de la Sobrena étaient nombreux ce matin, jeudi 5 janvier devant la sous préfecture de Brest, avec les pétitions malgré le temps pluvieux. |
Au sujet de la Sobrena et de la réparation navale à Brest, une manifestation et une rencontre avaient lieu jeudi 5 janvier à 11 h à la sous préfecture de Brest.
À l’issue de cette rencontre avec les représentants de l’État au cours de laquelle ont été remises les pétitions pour le maintien de la réparation navale à Brest, le secrétaire syndical de l’union locale CGT, Olivier Le Pichon ne décolérait pas face à l’attitude de la direction de Meunier, dont dépend la Sobrena et face aux sociétés maritimes de la région. « Nous voyons la main du patronat local qui ne veut pas aboutir à un projet industriel sérieux », accuse-t-il. Car les perspectives d’avenir de la Sobrena restent désespérément floues pour l’avenir. Même après cette énième table ronde depuis le mois de septembre dernier. Le syndicaliste accuse aussi la BAI qui « n’a pas envoyé de bateaux ». Seul point positif, « la réparation navale intéresse en ces temps électoraux, voire électoralistes », défendait le secrétaire local de la CGT. Le Président de la République, Nicolas Sarkozy leur a ainsi répondu qu’il apportait « une attention nécessaire à la situation brestoise ». Les salariés de la Sobrena se sont félicités de ce soutien présidentiel tout en plaisantant. Deux entreprises sont susceptibles d’être repreneuses de la Sobrena. Il s’agit de Gibdoc, une entreprise de Gibraltar en Espagne. Et de la société Eiffage « qui a déjà visité le chantier », rappelle Olivier Le Pichon. Une période d’appels d’offres va s’ouvrir pour permettre aux futurs potentiels repreneurs de se manifester. Mais « cela doit se faire dans un cadre juridique ». « C’est le juge du Tribunal de commerce qui décidera du début de la période d’appels d’offres, très probablement fin janvier et de sa durée », ajoutait Olivier Le Pichon. En ce qui concerne la Brittany ferries, « c’est l’État, le Conseil général et les syndicats qui sont intervenus » rappelait aussi celui-ci. À ce sujet, le Préfet du Finistère doit rencontrer à nouveau les dirigeants de la Brittany ferries prochainement. Cependant « pour les ferries qui sont déjà partis dans les chantiers de réparation polonais, c’est très compromis », avertissait Olivier Le Pichon. Affaire à suivre, donc.
Marc Gidrol
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