Le Rassemblement Pour Brest (RPB), groupe réunissant la droite et le centre brestois au sein de la municipalité, sous la houlette de la Chef de file Madame Bernadette Malgorn, dénonce dans un nouveau communiqué de presse la décision de la majorité de Brest Métropole d'étendre l'urbanisation au nord de Brest, dans le quartier de Lambézellec où se trouve la Vallée du Restic, connue pour sa zone humide abritant une faune et une flore fragiles et qui constitue un motif de contestation entre l'association de défense de la Vallée du Restic et la majorité socialiste de Brest aussi depuis de nombreuses années. Le groupe de Mme Malgorn se joint au mouvement, rejoignant ainsi le groupe d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), qui dans l'ancienne mandature dénonçait aussi ce projet contre-nature (voir à ce sujet mes comptes-rendus des conseils municipaux et communautaires en 2012 et 2013 dans les archives de ce blog).
Voici le communiqué de presse du Rassemblement Pour Brest :
"Le Rassemblement Pour Brest refuse la dénaturation de la Vallée du Restic
Les
élus du Rassemblement Pour Brest, lors du bureau de Brest Métropole du
23 janvier 2015, ont voté contre le projet de l’équipe socialiste qui va
dénaturer la Vallée du Restic.
En effet, l’équipe
Cuillandre a lancé des procédures d’acquisition de parcelles de terrain
dans le secteur Nord-Lambézellec (Restic et Petit Kervao) dans le cadre
de son projet de réalisation d’une voie de liaison entre la RD 205 et
la RD 112.
Le Rassemblement Pour Brest a, conformément à ses engagements de campagne, voté contre. En
matière d’urbanisme, les élus du Rassemblement Pour Brest ne partagent
décidément pas la même logique que les élus socialistes et leurs alliés.
L’étalement de la ville est excessif.
L’urbanisation des
secteurs au Nord de Lambézellec n’est pas cohérente avec l’évolution
démographique de Brest et engendre du trafic routier supplémentaire que
la voie traversant le Restic ne résorbera pas. L’option choisie n’est
pas la bonne pour assurer l’écoulement du trafic au nord de
l’agglomération conséquence d’une urbanisation mal ordonnée.
Pourtant,
les réserves faites par l’autorité environnementale concernant la
destruction de zones humides, tout comme la commission d’enquête du PLU
facteur 4, largement ignorées par l’équipe Cuillandre, invitaient à
rechercher d’autres solutions".
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