Les élus de l'opposition brestoise, Rassemblement Pour Brest (RPB), condamnent fermement la "petite cuisine électorale des partis" comme disait le général de Gaulle à propos des partis politiques sous la IVème République, en l’occurrence ici, celle de la majorité socialiste départementale. En effet, MM. Maille (actuel président du Conseil général du Finistère en poste depuis 1998 et qui va se retirer de la vie publique à l'issue des élections départementales des 22 et 29 mars prochains) et Cuillandre (le maire et président de la Métropole de Brest) ont signé le contrat de territoire 2015-2020, qui prévoit une participation du CG aux grands projets urbanistiques de Brest comme le téléphérique, la médiathèque des Capucins ou autres, en catimini mecredi 25 février à l'Arena et entre gens de bonne compagnie (c'est-à-dire uniquement entre élus et candidats socialistes pour les prochaines élections départementales !). Ce que dénoncent fermement les élus RPB dans leur dernier communiqué de presse dans lequel ils appellent aussi à une meilleure gestion des deniers publics :
Contrat pour truquer le match à l’ARENA
A
quel jeu se sont livrés MM. Cuillandre et Maille le 25 février à l’ARENA
? A la signature d’un contrat programmant les aides du département à la
Métropole pour la période 2015-2020. On notait la présence des
candidats socialistes aux départementales alors que l’on avait soigneusement évité d’y convier les élus brestois de l’opposition. Le
match n’a pas encore eu lieu mais on distribue les primes. A un mois des
élections départementales, les socialistes promettent aujourd’hui des
largesses pour demain.
Pourquoi une telle précipitation, si ce
n’est l’affichage d’une contribution à des projets censés séduire les
électeurs à moins que ce ne soit la volonté de continuer à diriger,
au-delà des échéances des 22 et 29 mars prochains, une collectivité
dont ils ne sont pas certains de conserver la majorité.
Partout
dans le Finistère, les élus locaux ont été sommés de délibérer et de
signer dans des délais particulièrement courts au risque d’être exclus
des aides départementales. L’assemblée départementale a dû voter un
rapport de plusieurs centaines de pages déposé sur table sans examen
préalable.
Les élus du Rassemblement Pour Brest avaient voté
contre ce Contrat de territoire lors du Conseil de Brest métropole le
30 janvier 2015, en désaccord avec cette méthode à la hussarde et avec
certaines opérations dispendieuses comme le téléphérique.
Il sera temps en avril de reprendre les choses avec plus d’esprit démocratique et de respect de l’argent public.
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