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Place de la Liberté à Brest : un théâtre vide pour le groupe d'élus RPB

Le groupe d'opposition municipale, Rassemblement pour Brest (RPB), demande, par voie de communiqué de presse daté du mercredi 30 septembre, à être associé aux réflexions engagées par Brest métropole sur la refonte de la place de la liberté, qualifiée d'"erreur urbanistique et commerciale" par RPB. Cette place qui avait été pensée comme un théâtre en 1994 par la municipalité socialiste de l'époque (Pierre Maille était alors le maire) dévoile une mauvaise stratégie urbaine. C'est manifestement un théâtre où il faut repenser la scène !

Voici leur communiqué de presse :

Place de la Liberté : un théâtre  vide

20 ans après ce qu’il est  convenu d’appeler une erreur urbanistique et commerciale, -  imputable aux socialistes -, la presse nous apprend que  Brest métropole lancerait  une réflexion sur  une refonte de la place de la Liberté.
Ce constat d’échec était prévisible et inhérent à la conception même du lieu : une place encaissée, dépourvue de verdure mais faisant la part belle au minéral. Pas   d’espaces conviviaux pour les Brestois et les familles. Des commerces qui tournent le dos à la place.
Les concepteurs en 1994, affichaient  une ambition, celle d’un espace théâtral qui, selon l’architecte, devait être un « lieu de mise en scène toujours changeante pour les habitants, mais d'une scénographie fixe pour la ville. »
20 ans après, hormis quelques fêtes et animations municipales, le « théâtre Liberté » est vide.  Les « spectateurs », c’est-à-dire les Brestois, ne se sont guère appropriés ce lieu, quant aux « acteurs » (petits trafiquants et autres) ils y ont trouvé la scène nécessaire à l’expression de leurs « talents ». Ceci crée un sentiment d’insécurité qui fait fuir les Brestois.
Loin d’avoir créé du lien social et de jouer un rôle de cœur de ville, la place accentue la fracture entre Siam et Jaurès  en un espace morcelé, sans cohérence d’ensemble.
Les contraintes urbanistiques désormais profondes, alliées aux restrictions budgétaires, ne permettront sans doute de n’agir qu’à la marge. 
Les élus du  Rassemblement pour Brest  demandent à être associés à la réflexion et à l’approbation du cahier  des charges dans lesquels devront  s’inscrire les propositions des cabinets d’études. Notre objectif : rendre la place accueillante aux Brestois et aux familles,  mais hostile aux trafiquants.

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