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La Barbarie a frappé Paris


Sept  attentats horribles revendiqués par Daech ou État islamique ont frappé Paris vendredi 13 novembre au soir. Les attentats du Stade de France, où se jouait un match amical France-Allemagne, et celui du Bataclan retiennent le plus l'attention. Et pour cause !

Rien ne saurait justifier cette barbarie sans nom. Les terroristes ont voulu tuer le plus de monde possible, sans distinctions de race, de religion, de condition sociale. Ils voulaient tuer des Français. Leurs actes sont dans le droit fil des crimes qu'ils ont déjà commis en Syrie, en Irak et ailleurs. Notamment par rapport au crime culturel contre le patrimoine de l'humanité lorsque ces barbares ont détruit des temples et des théâtres antiques de Palmyre en Syrie, qualifiée de "perle de l'antiquité".

Le philosophe Alain Finkielkraut nous rappelle que le visage d'autrui doit nous conduire à l'aimer et non à le violenter et le nier. Les terroristes de Daech réduisent à néant l'autre en le tuant et en ne reconnaissant pas leur semblable dans son visage.

Même si nous commençons à vivre une période de peur, voire de terreur, voulue par les terroristes, ne tombons pas de grâce dans le piège que veulent nous tendre les Djihadistes en cherchant à diviser les Français. Ne cherchons pas de bouc émissaire dans le Musulman. Le philosophe et anthropologue Raoul Girardet qui s'est éteint récemment stipulait que dans tout conflit dans une société, il faut toujours un bouc émissaire expiatoire. La violence appelle à sacrifier un coupable, qui, espère-t-on, une fois celui-ci tué, la concorde reviendra. Dans la France de novembre 2015, le bouc émissaire pourrait être le Musulman. Mais celui-ci n'a rien à voir avec ces meurtriers qui ne respectent pas le Coran. Ce livre saint pour les Musulmans stipule dans une sourate que quiconque tue un individu tue en même temps l'humanité toute entière. Vendredi soir, les Djihadistes on voulu tué l'humanité toute entière. Raoul Girardet énonçait que le christianisme a apporté une réponse aux cycles sans fin de violence par le sacrifice de Jésus-Christ sur la croix, bouc émissaire et fils de Dieu tout-à-la fois, capable de racheter tous les péchés des Hommes et de leur apporter le salut. Voilà une réflexion intéressante à méditer !

Marc Gidrol

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