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François Cuillandre n'est ni shérif, ni courageux dans l'affaire de l'imam de Pontanézen pour RPB

Le groupe de l'opposition municipale de la droite et du centre brestois, Rassemblement pour Brest (RPB), dénonce dans un récent communiqué de presse l'attitude complaisante et même lâche du maire de Brest, M. François Cuillandre, par rapport à la mosquée Al-Sunna et à son très médiatique imam, Rachid Abu Houdeyfa.

En effet, les événements donnent à posteriori raison à Mme Bernadette Malgorn, lorsque celle-ci exprimait ses interrogations sur le permis de construire pour l’agrandissement de cette école du coran, route de Gouesnou dans le quartier de Pontanézen, financée en partie par la Ville de Brest.

Suite aux attentats de vendredi 13 novembre à Paris et aux propos plus que scandaleux de l'imam salafiste de la mosquée Al-Sunna alors qu'il s'adressait à des enfants — "La musique pousse à faire des mauvaises choses, elle pousse à la perversité et celui qui en écoute sera transformé après sa mort en singe ou en porc par Allah " !!! —  le même jour que la perquisition administrative à cette mosquée et au domicile du fameux imam, l'édile de la ville s'est expliqué dans le Télégramme du vendredi 20 novembre. Interview dans lequel il réplique à ceux qui l'accusent de laxisme vis-à-vis de l'imam de ce quartier populaire : "Je ne suis pas shériff". Pour Bernadette Malgorn et son groupe il n'est "ni shériff, ni même courageux…"

Voici le communiqué de presse de RPB :

Ni shériff,  ni courageux…
Alors que les événements du 13 novembre ont tourné les regards vers les phénomènes de radicalisation islamique, la mosquée Sunna de Brest s’est fait remarquer par les déclarations de son imam autoproclamé  dont la plus inquiétante dans le contexte du massacre du Bataclan est celle vouant aux gémonies la musique, ceux qui la pratiquent et l’écoutent.
Cette rupture  par rapport aux valeurs républicaines  inquiète la population brestoise.
Depuis des mois le groupe du  Rassemblement pour Brest  alerte  les  autorités  nationales et locales  pour y apporter des réponses  à la hauteur de la gravité de la situation.
À trois reprises, Bernadette MALGORN, présidente du groupe des élus du Rassemblement pour Brest, a interpellé publiquement le maire  en Conseil municipal, le 2 avril, le 11 juin et le 1er octobre. À chaque fois, celui-ci a botté en touche.
Plus grave alors qu’elle lui posait la question le 11 juin sur la délivrance du permis de construire pour l’extension de la mosquée, on découvrait a posteriori que celui-ci avait été  délivré le jour même.
Le caractère légal de cette décision est contestable et contesté.
Le maire ne peut se contenter d’être un simple spectateur dans sa ville, il doit assumer le rôle éminent qui est le sien en matière de sécurité en lien avec l’Etat, de préservation des valeurs  républicaines, de l’égalité homme-femme,  de prévention et de protection de la jeunesse et de ses concitoyens.
Il doit  faire preuve de  courage politique en rejetant toutes tentations de clientélisme. Il ne peut non plus se défausser de façon permanente  sur l’Etat.
La République est une et indivisible. Ses valeurs  le sont aussi.

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