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Le Parti de Gauche de Bretagne craint le risque de haine après les attentats de Paris

Le Parti de Gauche de Bretagne a diffusé un nouveau communiqué de presse en rapport aux attentats meurtriers à Paris vendredi 13 novembre, déplorant au passage la surenchère sécuritaire, les guerres impérialistes dévastatrices menées au Proche-Orient et au Moyen-Orient dont celle conduite par G. W Bush, l'ancien Président des USA; ainsi que l'amalgame fait entre Musulmans et djihadistes.  La manifestation violente du groupuscule identitaire breton, l'Adsav, à Pontivy dimanche 15 novembre montre à ce sujet le risque de haine vis-à-vis de certaines catégories de la population.

Les réflexions proposées par le Parti de Gauche ne constituent pas la ligne suivie par nos gouvernants qui s’apprêtent à prolonger l'état d'urgence, situation exceptionnelle permise par une loi de 1955 votée dans le contexte de la guerre d'Algérie (1954-1962) permettant les perquisitions et les assignations à résidence d'individus jugés dangereux sans passer par la voie judiciaire et conférant plus de pouvoir au Chef de l'État. La France va aussi intensifier les moyens militaires pour combattre Daech. D'ailleurs le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle construit et inauguré à Brest en 1994, actuellement en rade de Toulon, va partir demain pour la Méditerranée orientale. Il est vrai qu'à situation exceptionnelle, il faut des moyens exceptionnels.

Voici le communiqué de presse du Parti de Gauche en Bretagne :

Pour en finir avec les haines comme les guerres

Nous sommes profondément touchés par les terribles événements survenus le vendredi 13 novembre 2015 en Île-de-France.

Nos premières pensées vont aux victimes, à leurs proches. Ils peuvent compter sur notre solidarité.

Cette nouvelle expression de la barbarie sur notre territoire nous rappelle que le monde connaît une instabilité profonde (en Afghanistan, en Irak, au Liban, en Libye, au Mali, en Palestine, en Syrie, etc.). La politique étrangère de la France et d’autres pays a accompagné la déstabilisation de nombreux Etats, laissant le champ libre à des nébuleuses criminelles et barbares.

D’absurdes réactions haineuses vis-à-vis de certains de nos compatriotes ou d’autres populations, les dérives sécuritaires, les prétendues «guerres», ne sont pas une solution.

Face à la barbarie que nous avons subie, que subissent quotidiennement depuis trop longtemps d’autres populations, c’est la matrice de ce système qu’il nous faut abattre : il faut cesser pillages des ressources et néo-colonialisme, et au contraire contribuer à une véritable solidarité entre les peuples.

C’est par une coopération internationale et des solutions politiques, non par des actions militaires hasardeuses, que la paix civile peut être garantie, ici comme ailleurs.

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