Accéder au contenu principal

Le Collège de Kérichen, victime de dogmatisme ?

La droite et le centre brestois, par les voix des présidentes du groupe RPB (Rassemblement pour Brest), avec Mme Bernadette Malgorn et de Brest Alternative (BA), avec Mme Christine Margogne, ainsi qu'avec Véronique Bourbigot, conseillère départementale et municipale (RPB), a émis un nouveau communiqué de presse dans lequel celles-ci fustigent l'attitude de la gauche dite "plurielle" de la municipalité brestoise, en réalité caporalisée par le Parti socialiste, avec le doigt sur la couture du pantalon, sur le dossier du collège de Kérichen. Seuls les élus d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), font figure d'exception dans la gauche brestoise, pour avoir soutenu le vœu présenté par la droite et le centre brestois pour le maintien du collège de Kérichen, menacé de fermeture à la rentrée 2016, lors du conseil municipal du 17 décembre.

Voici leur communiqué de presse :


Le Collège de Kérichen sera-t-il victime du dogmatisme ? 
Alors que les autorités académiques et le conseil départemental préparent la fermeture  du collège de Kérichen pour  la rentrée 2016/2017, le Conseil municipal de Brest du 17 décembre 2015 était appelé à se prononcer sur un vœu s’opposant à  cette fermeture.
Même si la décision relève de l’échelon départemental, le conseil municipal de Brest, ne peut être simple spectateur du démaillage de l’offre scolaire sur notre territoire.
Ce vœu des élus du Rassemblement pour Brest, soutenu par les élus de Brest Alternative, était formulé de façon neutre, sans aucune mise en cause, ni référence partisane, pour permettre une large adhésion dans l’intérêt de Kérichen.
Comme la communauté éducative et les parents d’élèves du collège, engagés depuis des mois pour la survie de la cité scolaire de Kérichen,  nous espérions cette mobilisation de l’ensemble des élus brestois, au-delà de tout esprit  de clan. C’est d’ailleurs le cas pour des délibérations d’intérêt général proposées par l’exécutif et votées sans état d’âme pour le bien commun par l’opposition municipale.
Tel n’a pas été, hélas, le cas. La logique des appareils politiques  aura été plus forte et l’aura  emporté sur l’intérêt général, sur celui des collégiens et des familles.
Cependant, le Rassemblement pour Brest et Brest Alternative saluent la position des écologistes brestois qui ont su dépasser les clivages  politiques et soutenu ce vœu.
Mais nous regrettons la position des élus socialistes brestois, y compris les conseillers départementaux présents, qui ont fait passer la solidarité du parti avant l’intérêt général des Brestoises et des Brestois Par la bouche d’Alain Masson, ils ont  déjà acté la fermeture du collège.
Et que dire du numéro d’équilibriste des élus des groupes de la « gauche plurielle » qui, après avoir publiquement apporté leur soutien au collectif de Kérichen, ont refusé de rejoindre un vœu au motif qu’il était « présenté par la droite ».
Le dossier n’est pas clos. Restons combatifs, vigilants et solidaires !

Bernadette MALGORN                                                                  
Présidente Rassemblement pour Brest  
Christine MARGOGNE   
 Présidente Brest Alternative                          
Véronique BOURBIGOT
Conseillère départementale (RPB)

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

« Colère de Brest ! L’humain d’abord » dévoile sa liste.

Les 10 premiers candidats de la liste "Colère de Brest ! L'humain d'abord", samedi 15 février, devant les marches de la mairie de Brest. Comme prévu, la liste « Colère de Brest ! L’humain d’abord » a dévoilé la composition de sa liste, notamment les 10 premiers noms, samedi 15 février. Voici ceux-ci : Quentin Marchand, 28 ans, Assistant d’éducation, quartier du Centre. Christine Panaget-Le Roy, 52 ans, Salariée association, quartier du Pilier-Rouge. Julien Delbende, 39 ans, Sans emploi, quartier du Centre- Saint Michel. Josette Brenterch, 62 ans, Retraitée de l’Éducation nationale, Bellevue. Hubert Casel, 57 ans, Ingénieur, Recouvrance. Sylvie Gourmelen, 62 ans, Aide Soignante, Recouvrance. Antoine Larfaoui, 22 ans, Étudiant, quartier de Saint-Martin. Anne-Marie Alayse, 63 ans, Cadre de recherche, Bellevue. André Garçon, 60 ans, Technicien Télécom, Saint-Marc. Monique Le Guillou, 63 ans, Retraitée Conseillère Principale d’Éducation, Centre. Not...

Les réflexions économiques de Rassemblement pour Brest dans leur nouveau journal

Les élus du Rassemblement Pour Brest avec leurs bulletins de propagande politique dans les mains. De gauche à droite : Brigitte Hûe, Claudine Péron, Bernadette Malgorn, Bruno Sifantus, Véronique Bourbigot. RPB, le groupe d’opposition de la droite brestoise, a tenu une conférence de presse mercredi 26 avril à l’occasion de la sortie de son troisième numéro de Sciage , abordant trois grandes thématiques : l’emploi, la LGV et l’avenir du site de la Défense à Brest. Mais en filigrane de ces trois thèmes, domine celui de l’avenir économique du bassin de Brest et plus largement celui de l’Ouest de la Bretagne. Pourquoi avoir choisi de parler de l’emploi dans ce numéro de Sciage car c’est un domaine d’action qui relève de l’État surtout, plus que de la ville ? «  La sécurité, l’emploi et l’économie sont des préoccupations majeures des gens qui nous interpellent. Pour des tas de raisons il est de notre responsabilité de nous mobiliser pour l’emploi  », explique la leader ...

La cité antique de Pompéi va-t-elle retrouver tout son faste ?

La cité antique de Pompéi avec le Vésuve en arrière plan. Photo que j'ai prise lors d'un voyage. La cité antique romaine de Pompéi en Campanie, ensevelie sous les cendres et les lapilli du Vésuve, le volcan à proximité, le 24 août 79 de notre ère, va faire de nouveau le bonheur des touristes et des amoureux de la Rome antique. En effet, six domus , c'est-à-dire maisons en latin, du site touristique de Pompéi, deuxième en importance en Italie après le Colisée à Rome, avec 2,7 millions de touristes par an, ont été rouvertes en grande pompe par le Président du Conseil italien en personne, Matteo Renzi, fin décembre 2015, après une période de restauration. Celui-ci a annoncé fièrement que le pays en a fini avec «  les choses à moitié faites  » comme dans le passé. Les travaux de restauration par le passé étaient bâclés. Des maisons s'effondraient même après des opérations de restauration parce que celles-ci étaient mal faites, notamment avec du béton, matériau beauc...