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Des Brestois de la gauche contestataire dans le Mouvement pour la rupture avec l'UE

Les membres brestois du Mouvement pour la rupture avec l'Union européenne et la Vème République. Photo : Marc Gidrol.


Les membres brestois du Mouvement pour la rupture avec l’Union européenne et la Vème République tenaient leur première conférence de presse au cabaret Vauban à Brest mercredi 23 novembre. 

C’est un organe citoyen né de l’union de 507 militants du Parti de Gauche, du Parti Ouvrier Indépendant (POI), de syndicats, d’étudiants, de citoyens non membres d’un parti politique, qui s’est constitué à Paris le 5 novembre dernier. Parmi eux, quatre sont venus de Brest (voir la photo). Ils font circuler une pétition contre l’austérité budgétaire décidée par la Commission européenne à Bruxelles et pour la rupture avec l’Union européenne. Les personnes intéressées peuvent d’ailleurs contacter le mouvement aux adresses mails suivantes : mouvement.rupture.brest@gmail.com ou ue.rupture@gmail.com 

Ce mouvement contestataire est né dans le sillage des manifestations contre la loi Travail, dite loi El-Khomri, du nom de la ministre du Travail. Roger Calvez, membre du POID et délégué de ce mouvement citoyen en appelle « à une lutte des classes parce que le droit du travail est détruit par l’UE ». Il dénonce pêle-mêle : « La baisse du coût du travail à l’échelle européenne, les suppressions de postes dans les hôpitaux avec plus de 4 millions d’€ d’économies tablées par le plan de la ministre de la Santé, Marisol Touraine ». Ces économies visent à combler le trou de la Sécurité sociale. Sébastien Cojean, membre des Jeunesses révolutionnaires du CLER (Comité de Lutte des Étudiants Révolutionnaires), étudiant en première année de philosophie à la fac Ségalen à Brest et membre du POID, évoque lui un des combats du mouvement, la lutte contre la sélection à l’entrée du Master 1. « Nous avons recueilli environ 30 signature pour ce combat », informe Sébastien.

Quentin Marchand, du Parti de Gauche à Brest, explique lui que « c’est un mouvement national avec des déclinaisons locales et sectorielles, dans la santé, la métallurgie, etc ». Quentin annonce aussi que « la conférence a acte une journée de rassemblement le 18 mars 2017 devant le Mur des Fédérés à Paris pour célébrer la Commune de 1871 ainsi que la Première République de 1793 ». « Fin janvier-début février 2017, une réunion se tiendra avec un délégué national à Brest.

C’est un mouvement qui si il conteste la légitimité des élections (c’est pourtant la vie démocratique), s’inscrit dans les débats à venir lors des élections présidentielles de 2017.

Marc Gidrol

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