Le groupe d'élus de l'opposition de droite et du centre de Brest, Rassemblement pour Brest (RPB), dénonce vivement dans un nouveau communiqué de presse daté d'aujourd'hui, la politique d'économies sur l'enfance et les écoles maternelles, notamment pour les ATSEM (Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles), ces fonctionnaires qui aident directement les enseignants de maternelle dans leur travail.
La conséquence directe en est un service des écoles maternelles au rabais à Brest. D'autant plus que les Temps d'Activité Périscolaires (TAP), mis en place dans toutes les écoles maternelles et primaires en France depuis 2014 mais à Brest depuis la rentrée 2013, complique encore plus le travail des ATSEM et intensifie leur journée de travail. Depuis lundi dernier, jour de la rentrée des vacances de Pâques, les ATSEM font grève à l'appel de la CGT. Elles réclament une revalorisation salariale et un remplacement d'une des leurs dès la première journée d'absence et non au bout de cinq jours comme cela vient d'avoir été décidée par la mairie. Ainsi, 24 cantines sur les 36 que comptent les écoles élémentaires publiques de Brest étaient fermées lundi et hier. Pour sa défense, M. Marc Coatanéa, vice-président aux ressources humaines de Brest Métropole, avance qu"'il (nous) faut faire des économies".
Voici le communiqué de presse de RPB :
La politique Cuillandre dans les écoles maternelles :
La conséquence directe en est un service des écoles maternelles au rabais à Brest. D'autant plus que les Temps d'Activité Périscolaires (TAP), mis en place dans toutes les écoles maternelles et primaires en France depuis 2014 mais à Brest depuis la rentrée 2013, complique encore plus le travail des ATSEM et intensifie leur journée de travail. Depuis lundi dernier, jour de la rentrée des vacances de Pâques, les ATSEM font grève à l'appel de la CGT. Elles réclament une revalorisation salariale et un remplacement d'une des leurs dès la première journée d'absence et non au bout de cinq jours comme cela vient d'avoir été décidée par la mairie. Ainsi, 24 cantines sur les 36 que comptent les écoles élémentaires publiques de Brest étaient fermées lundi et hier. Pour sa défense, M. Marc Coatanéa, vice-président aux ressources humaines de Brest Métropole, avance qu"'il (nous) faut faire des économies".
Voici le communiqué de presse de RPB :
La politique Cuillandre dans les écoles maternelles :
« Fausses économies mais vraie désorganisation ».
Les élus du Rassemblement pour Brest ont maintes fois rappelé que la nécessaire maitrise de nos finances publiques ne peut se faire au détriment du secteur de la petite enfance ou de nos concitoyens les plus fragiles.
Lorsque que l’équipe Cuillandre tente de faire des économies, elle le fait sur des secteurs où elles ne devraient pas s’opérer. C’est le cas de l’enfance.
Dès l’été 2015 (courriers des 20 août et 16 septembre) puis lors du conseil municipal du 1eroctobre2015, Véronique BOURBIGOT pour le Rassemblement pour Brest s’est inquiétée des conséquences de cette politique découlant du non-remplacement des ATSEM le mercredi matin toutes sections et du non-remplacement la première semaine d’absence en grande section de maternelle.
Le Rassemblement pour Brest considère que ces dispositions sont particulièrement préjudiciables au bon fonctionnement général de nos établissements et à l’intérêt des jeunes élèves. Les personnels ATSEM, dont la qualité du service est largement reconnue, jouent un rôle indéniable auprès de nos enfants et des enseignants, ils méritent considération.
Cette politique du rabot budgétaire a pour effet la modification profonde du fonctionnement de la classe et des ateliers, des problèmes de logistique à la récréation, pendant la pause méridienne, pendant les TAP, la garderie…
Cette politique de l’équipe Cuillandre n’est comprise ni par les enseignants, ni par les parents d’élèves, ni par les ATSEM eux-mêmes comme le montre le conflit actuel.
Ces mesures de « fausses économies », conduisent à une « vraie désorganisation ».
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