Le téléphérique urbain de Brest, premier du genre en France, peut-être visité depuis vendredi dernier et ce jusqu'à ce soir 19 h. En effet, la première cabine est arrivée dans la cité du Ponant jeudi dernier directement depuis l'usine suisse, BMF, qui l'a fabriquée. La deuxième cabine actuellement en exposition à Grenoble, arrivera d'ici cet été pour les essais puis la mise en service prévue en octobre prochain, en même temps que l'ouverture de la nouvelle médiathèque des Capucins.
Ce mode de transport, le plus écologique qui soit, le plus économique — moins cher qu'un pont transbordeur (40 à 60 millions d'€), qu'un pont flottant (30 à 50 millions d'€) qui en plus pose des problèmes dans une zone militaire, alors que le téléphérique ne coûte lui que 19,1 millions d'€ — et qui plus est le plus original est donc la meilleure solution pour relier les deux rives de la Penfeld et vivifier la rive gauche de la ville qui a souffert depuis toujours d'un désamour de la part des Brestois(es).
Je n'ai pas pour habitude de louer les réalisations et la politique de la majorité municipale de Brest. Ceux qui lisent régulièrement mes billets sur ce blog doivent s'en rendre compte. Mais là, je trouve que l'équipe municipale a eu une excellente idée de faire ce téléphérique.
Pour ce qui est de ses dimensions, une cabine mesure 6 mètres de long sur 3 mètres de large. La superficie à l'intérieur d'une cabine — un demi bus — fait en tout 15 m². Elle peut supporter en tout 60 personnes ou 4 500 kg. Le trajet qui dure 3 minutes parcourt 420 mètres entre la station Siam et les Ateliers du plateau Capucins. Le téléphérique pourra circuler jusqu'à une vitesse de vent maximale de 108 km /h. La fréquence de passage du téléphérique à une des deux stations sera de 5 mn et on pourra le prendre avec un ticket de tram et de bus. C'est bon à savoir ! Alors bonne visite de la cabine du téléphérique si vous ne l'avez pas encore fait, c'est gratuit.
Marc Gidrol
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