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La gauche radicale appelle à en finir avec l'énergie nucléaire


Le Parti de Gauche ainsi que divers mouvements citoyens et politiques de gauche (AE2D, AMD, ATTAC, UEP, EELV, Ensemble!, Solidaires) proposent à la population, face à la menace que représente le nucléaire, civil comme militaire, de participer à un cycle d'initiatives "En finir avec le nucléaire", et de signer l'appel à tourner le dos au nucléaire que voici :


58 réacteurs en activité, 2 usines d’enrichissement de l’uranium, une quarantaine de sites de stockage et de traitement des déchets, mines, laboratoires, sous-marins et bombardiers nucléaires, centre de simulation d’explosions, 300 têtes nucléaires cumulant une puissance totale 2 300 fois supérieure à celle de la bombe larguée sur Hiroshima… La France est l’un des pays les plus nucléarisés du monde. À l’occasion des 30 et 5 ans des catastrophes de Tchernobyl et Fukushima, nombre d’organisations brestoises ont décidé de se réunir pour rappeler la dangerosité du nucléaire, civil comme militaire, et réaffirmer qu’il est nécessaire et possible d’en finir une fois pour toute avec cette sinistre technologie.

« L’ère nucléaire» a été tristement inaugurée les 6 et 9 août 1945 par les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki. Sur le plan civil, l’extrême dangerosité de cette technologie a été rappelée à maintes reprises. La catastrophe de Tchernobyl, le 26 avril 1986, et la catastrophe de Fukushima, le 11mars 2011, en sont les deux exemples les plus emblématiques.

En France, des fusions partielles de cœurs nucléaires ont lieu à Saint-Laurent-des-Eaux en 1969 et en 1980. En 1984, un arrêt d’urgence a lieu à la centrale du Bugey, mais deux des trois générateurs de secours des pompes de refroidissement des réacteurs ne sont pas fonctionnels… En 1999 encore, des installations de la centrale du Blayais sont inondées. Avant que la situation puisse être rétablie, l’évacuation de Bordeaux est envisagée. 3,2 millions de personnes habitent dans un rayon de 100 km autour de la centrale de Cruas-Meysse, 5,5 autour de celle du Bugey, 9,7 millions autour de la centrale de Nogent-sur-Seine… 90%des Français-es vivent à moins de 100 km d’une installation nucléaire. 

Tout récemment, c’est à nouveau dans la centrale de Fessenheim qu’un incident a été minoré par l’ASN et EDF. Sous-traitance en cascade, infractions aux règles de sûreté, pressions dans les cadences et droit du travail bafoué… Les salariés du secteurs sont soumis à des conditions de travail difficiles, aux conséquences sociales et sanitaires certaines. Après des dizaines d’années de nucléaire civil et militaire, le territoire national est lui particulièrement pollué par les divers rejets radioactifs. La population est donc soumise à des doses de radioactivité artificielle: bien que faibles, l’exposition permanente affecte la santé. Sinon les cacher en cherchant à les enfouir, la filière ne sait enfin que faire des déchets quelle produit, qui sont pour certains dangereux jusqu'à des centaines de milliers d’années.

Rien ne nous condamne au nucléaire, alors que des alternatives existent. En 2011, l’association négaWatt par exemple publiait un scénario raisonné d’abandon progressif du nucléaire pour 2033, en recourant aux énergies renouvelables à hauteur de 90%en 2050. En 2015, c’est l’ADEME, organisme de l’État, qui a publié un rapport définissant comme parfaitement possible d’ici 2050 une énergie issue à 100% de sources renouvelables. Sur le plan militaire, notre pays s’honorerait à porter le désarmement nucléaire : que l’humanité puisse s’anéantir elle-même ne constitue en rien un progrès.

Sortir du nucléaire et répondre à la hauteur de l’enjeu climatique est un choix politique : Finisssons en avec le nucléaire.

Voici le programme des événements pour en finir avec le nucléaire :

 - Rassemblement puis la vélorution organisés par la Fédération antinucléaire Bretagne (FAN) à Brennilis et Crozon les 23 et 24 avril.

- Mardi 26 avril
Un dépôt de gerbes sera organisé au monument aux morts (haut de la rue de Siam) à 19 h, en hommage aux tués par le nucléaire, civil comme militaire. Une projection suivie d'un débat du film « Docteur Folamour » de Stanley Kubrick se tiendra ensuite à 20 h au cinéma Les Studios (4 €).

- Vendredi 29 avril
Une réunion publique suivie d’un débat se tiendra à la faculté Segalen à Brest à partir de 18 h. Interviendront Natalia Manzourova, une ancienne liquidatrice de Tchernobyl, et Nadejda Koutepova, militante antinucléaire russe réfugiée politique en France. Entrée libre et gratuite ; pot convivial.

- Samedi 30 avril
Une avant-première suivie d'un débat du film « La Supplication » de Pol Cruchten se tiendra à 14 h au cinéma Les Studios (4 €).

- Vendredi 13 mai
Une réunion publique suivie d’un débat se tiendra à la faculté Segalen à Brest à partir de 18 h. Roland Desbordes (président de la CRIIRAD) présentera la situation actuelle du nucléaire, puis Ener’gence dressera des perspectives sur le plan énergétique. Entrée libre et gratuite ; pot convivial.

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