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Candidature de Nicolas Sarkozy aux accents bonapartistes

Affiche de campagne du Président candidat.

La campagne des élections présidentielles a pris un nouveau tournant depuis hier, avec l'annonce de Nicolas Sarkozy qui a déclaré sa candidature à sa propre réélection. Cette annonce était pressentie depuis plusieurs semaines et imminente depuis son entretien dans le Figaro magazine du 11 février dernier. "J'ai dit que le rendez-vous approchait : il approche", précisait-il dans cet entretien. 

Il a expliqué qu'il se représente pour continuer à œuvrer pour une "France forte", son slogan de campagne, et prenant la métaphore du capitaine de navire il a jugé que "ne pas solliciter à nouveau la confiance des Français, ce serait comme un abandon de poste". Sur les grandes lignes de sa campagne, dégagées dans son entretien au figaro magazine et dans celui du JT de TF1 hier soir, on peut retrouver des accents bonapartistes. Accents qu'il avait déjà utilisés en 2007. À savoir le recours au référendum, c'est-à-dire au plébiscite populaire, largement utilisé en son temps par l’empereur Napoléon III entre 1851 et 1870 et par le Général de Gaulle entre septembre 1958 et le 28 avril 1969, date de la démission de celui-ci à la suite de l'échec du référendum sur une réforme du sénat et sur la décentralisation. Il a ainsi annoncé que sur le chômage et sur l'immigration les Français seraient appelés à donner leur voix. En particulier sur la formation des chômeurs, car "moins de 10 % d'entre eux sont en formation ; 75 % des demandes de formation des chômeurs ne sont pas satisfaites!" dénonçait-il dans l'entretien au Figaro magazine. "L’assistanat n'a pas sa place" a ainsi martelé le Président candidat hier soir. Sur l'immigration, il propose aussi une réforme judiciaire sur le droit des étrangers, notamment en matière de régularisation par les tribunaux : "Je pense que la juridiction administrative devrait être seule compétente en matière d'immigration", avançait-il dans l'entretien du Figaro magazine. Par ailleurs, il se dit opposé au vote des étrangers aux élections locales contrairement à François Hollande.

Il a ainsi repris le triptyque gagnant déjà affiché lors de l'élection présidentielle de 2007 : le travail, l'autorité et la responsabilité.

Marc Gidrol

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