Olivier Le Pichon, secrétaire local de la CGT lisant le discours de l'intersyndicale sur les marches de la mairie avant la manifestation, mercredi 29 février à 11 h 05. (Photo : Marc Gidrol) |
Foule des manifestants sur la Place de la Liberté, mercredi 29 février. (Photo : Marc Gidrol) |
Le cortège de manifestants contre l'austérité en bas de la rue Jean Jaurès. (Photo : Marc Gidrol) |
Les manifestants passant devant la fac Ségalen sur la rue Duquesne. (Photo : Marc Gidrol) |
Les manifestants sur le boulevard Clemenceau à la fin du parcours. (Photo : Marc Gidrol) |
À Brest, une manifestation contre l’austérité était organisée par plusieurs syndicats : La CGT, UNSA, Solidaires, FSU, mercredi 29 février à 11 h 00, dont le rendez-vous était sur la place de la Liberté. Ailleurs d’autres rendez-vous étaient donnés : à Quimper, Place de la Résistance ; à Morlaix, Place de la Mairie ; à Quimperlé, Coat Kaer. Plus largement, c’est dans toute l’Europe que des salariés étaient invités à manifester contre le projet de traité européen, à l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats.
Après un petit discours de l’intersyndicale de dix minutes lu par Olivier Le Pichon, secrétaire local de la CGT, sur les marches de la mairie, environ deux cents manifestants sont partis à l’assaut des rues du centre ville de Brest. En passant par la rue Jean Jaurès d’abord, la rue de la 2ème DB ensuite, les manifestants ont descendu la rue Victor Hugo jusqu’à la faculté Ségalen, puis ils ont rejoint la place de la Liberté de nouveau pour la clôture de la marche. La petite marche a duré de 11 h 15 à 12 h 00.
Les revendications portent sur la fin des mesures d’austérité en Europe et contre le projet de traité européen, « …imposé sans débat avec les populations et ne fera que renforcer la constitutionnalisation de l’austérité ». La TVA sociale, que l’intersyndicale renomme TVA AntiSociale, est aussi en ligne de mire. Pour les syndicats, il s’agit de « payer plus pour gagner moins ». Fustigé aussi les accords « compétitivité emploi » qui conduiront pour eux à un cycle infernal « emploi contre salaires et temps de travail ». L’intersyndicale appelait donc à « un réel débat pour de véritables alternatives pour l’emploi, les salaires, l’investissement productif, la cohésion des territoires, l’environnement, la lutte contre la précarité, l’égalité homme-femme ».
En ces temps où les promesses électorales alternent avec les annonces de rigueur économique et budgétaire en France, nul ne doute que les syndicalistes sont plus que jamais sur le qui-vive. La dernière proposition du Président candidat, Nicolas Sarkozy, étant la possibilité pour les enseignants de travailler davantage dans l’enceinte scolaire pour gagner aussi davantage. Ainsi dans son discours de Montpellier du 28 février, il a proposé : « Je propose que désormais tout enseignant qui voudra travailler davantage, puisse le faire avec 26 h de présence dans l’établissement au lieu de 18 h de cours aujourd’hui ; Avec en contrepartie une augmentation de son traitement de 25 %, soit près de 500 euros par mois ». Olivier Le Pichon a justement rappelé cette proposition mais pour la railler et la lier à « la casse du contrat social ».
Marc Gidrol
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