Bernadette Malgorn. Source de l'image : breizh.info. |
Bernadette Malgorn, l'autre candidate de la droite républicaine avec Laurent Prunier, est une nouvelle fois dans le collimateur des porte-paroles de la liste de la gauche radicale : « Colère de Brest ! L'humain d'abord », Christine Panaget-Le Roy et Quentin Marchand, à propos de la condition de la femme. Ils l'assimilent même à Margaret Thatcher, la "dame de fer" honnie par les travailleurs anglais pour sa politique ultra-libérale dans les années 1980. Ils reconnaissent que "s'il suffisait d'être une femme pour les représenter, B. Malgorn pourrait être bien placée". "Mais l'égalité Femmes/Hommes c'est avant tout défendre les droits des femmes", expliquent ceux-ci.
Ils l’accusent une nouvelle fois de créer de la polémique stérile, "préférant instrumentaliser
les faits divers". "B. Malgorn ignore la
précarité sociale qu'elles subissent et préfèrent « La Manif Pour Tous »
aux revendications du planning familial", dénoncent encore ceux-ci.
Ils présentent au contraire leur liste « Colère de Brest ! L'humain d'abord » comme celle qui "a toujours fait du droit des femmes une priorité".
"Pour cela elle (la liste « Colère de Brest ! L'humain d'abord », ndlr) propose la création de foyers-logements pour mettre à
l'abri les victimes de violences au domicile, la création d'un-e
adjoint-e à l'égalité doté d'un budget propre, des campagnes de défense
de l'IVG et de la contraception, et le renforcement de la parité", prescrivent Christine Panaget-Le Roy et Quentin Marchand.
Idées salvatrices pour la condition féminine proposées par la seule liste de gauche, se définissant ainsi eux-mêmes (voir leur interview et les anciens articles sur ce blog).
Marc Gidrol
Commentaires
Enregistrer un commentaire