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Les "Colère de Brest ! L'humain d'abord", les vrais écolos

Source de l'image : http://image.yaymicro.com/rz_1210x1210/0/3fd/global-pollution-3fda52.jpg.

Dans deux nouveaux communiqués de presse, l'un daté du 15 mars ("François Cuillandre, une réponse purement gratuite"), l'autre daté d'aujourd'hui, 17 mars ("la situation devient irrespirable, changeons de cap !"), les porte-paroles de la liste "Colère de Brest ! L'humain d'abord", Christine Panaget-Le Roy et Quentin Marchand réagissent aux pics de pollution de ces derniers jours et aux propositions jugées inadaptées de la part des autres candidats à l'élection municipale des 23 et 30 mars prochains à Brest. Ils se posent comme les seuls à proposer la mesure la plus efficace contre la pollution : la gratuité des transports en commun urbains. Cela se fait déjà dans 23 villes de l'hexagone. Car d'après eux, outre que la mesure aura un impact social et économique positif pour les familles à revenus modestes (voir mon article sur la 2ème conférence de presse de "Colère de Brest ! L'humain d'abord"), "donner la priorité aux transports en commun c'est réduire tout au long de l'année les émissions de particules fines et de gaz à effet de serre". 

Ils renvoient dos à dos les candidats de droite et François Cuillandre sur cette question.
"Alors que des pics de pollution frappent toute la France, qui se soucie de ce problème à Brest, excepté « Colère de Brest ! L'humain d'abord » ?" interrogent-ils.
"Sûrement pas L. Prunier qui ne remet pas en cause la place de la voiture et ne réfléchit qu'en terme d'urgence en proposant la gratuité des transports en commun seulement les jours de forte pollution. Sûrement pas B. Malgorn qui veut redonner « toute sa place » à la voiture", accusent-ils. Mais les écologistes associés à la liste de François Cuillandre en prennent pour leur grade aussi : "Et pendant ce temps on peut se demander à quoi sert EELV aux côtés de F. Cuillandre".

En même temps ils répondent au directeur de campagne de François Cuillandre, Alain Masson, pour qui "la gratuité n'existe pas", que sa réponse est "purement gratuite". Avec arguments à l'appui, ils avancent que "la politique du « tout voiture » coûte très cher à la société, outre l'entretien de la voirie et l'organisation de la circulation, c'est avant tout un problème de santé publique, les pics de pollution viennent nous le rappeler".

"Nous comprenons alors qu'il (Alain Masson, ndlr) souhaite faire payer les écoles, les routes, les équipements de quartiers, l'accès à la digue du port du Château, les jeudis du port,... Et puisque "ce qui n'a pas de prix a [...] peu de valeur" l'éducation est déconsidérée, l'amour ou l'amitié insignifiants et ses propos purement gratuits inconsistants. À ce rythme de marchandisation de la société, N. Sarkozy passera vite pour un communiste face au maire sortant. Quant aux habitants hors BMO, peut être que F. Cuillandre ne souhaite-t-il pas les accueillir dans sa ville alors qu'ils contribuent à son activité économique et à sa richesse. La mesquinerie n'a pas de limite", s'insurgent les porte-paroles de la liste "Colère de Brest ! L'humain d'abord", Christine Panaget-Le Roy et Quentin Marchand.

Car "Colère de Brest ! L'humain d'abord" l'assure, "il est nécessaire de changer les comportements des personnes sans les contraindre et cela ne peut se faire que sur le long terme".

"La gratuité des transports en commun est une question d'intérêt général, il est normal que ce soit financé par la collectivité. Les Brestois subissent de la même manière la pollution, qu'elle vienne des contribuables de BMO ou des personnes venant de l'extérieur", renchérissent les porte-paroles.

"Pendant ce temps on attend encore des réponses aux problèmes de pollution, de stationnement et d'embouteillage, qu'il (Alain Masson, ndlr) passe complètement sous silence".

"La gratuité est une mesure sociale, écologique et économique qui profitera à tous et donc sera financée par l'argent public, par des économies et des choix budgétaires", concluent les porte-paroles et têtes de liste de "Colère de Brest ! L'humain d'abord".

Marc Gidrol

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