Pour « Colère de Brest ! L'humain d'abord », l'hôpital et les patients ne doivent pas être sacrifiés sur l'autel de l'austérité
"Colère de Brest ! L'humain d'abord" est là encore la seule liste, apparemment, à tirer la sonnette d'alarme concernant la situation critique de la santé à Brest et plus particulièrement de l'hôpital, dans un communiqué de presse daté du 18 mars. Déjà, depuis le début de leur campagne, les porte-paroles de cette liste, Christine Panaget-Le Roy et Quentin Marchand, sont les seuls à proposer des centres de santé municipaux pour pallier au manque de structures publiques de santé et de médecins dans les différents quartiers de la ville. Ces centres, gérés par la Ville, proposeraient en outre diverses activités, en partenariat avec les associations, aux Brestoises et aux Brestois, à des tarifs peu onéreux voire même gratuitement (voir mes anciens articles sur ce blog). Ils proposent aussi la réouverture du centre de planning familial qui a fermé récemment à Saint-Martin.
Voici leur nouveau communiqué : "L'hôpital sacrifié sur l'autel de l'austérité, les patients aussi !"
"De nombreuses ASH (Agents des Services Hospitaliers) et ASHQ (Agents
des Services Hospitaliers Qualifiés) de l'hôpital de Brest étaient en
grève aujourd'hui et dans la rue ce matin (le 18 mars, ndlr), elles ont participé au
rassemblement contre le « Pacte de Responsabilité » initié par les
syndicats de travailleurs. En blouses blanches, avec leurs banderoles,
elles dénoncent la mise au placard des ASH dont les postes sont
supprimés par la nouvelle direction.
Leur colère est grande, il y a
actuellement des fermetures de lits, comme en neuro-chirurgie : 8 lits
en moins qui vont entraîner 8 suppressions de poste. Service après
service, une véritable cure d'austérité s'abat sur l'hôpital de Brest,
les ASH tirent la sonnette d'alarme : l'hygiène n'étant plus assurée,
faute de personnels, les maladies nosocomiales vont se développer, nous
ne sommes plus à l'abri de drames, de décès.
Les syndicats ont été
reçus par le Maire de Brest François Cuillandre qui préside le Conseil
de Surveillance, mais rien n'a été fait, rien ne bouge. Pourtant, il y a
mise en danger de la vie d'autrui, il peut intervenir auprès du
directeur de l'hôpital, auprès de l'ARH (Agence Régionale Hospitalière),
voire du Ministère de la Santé. F. Cuillandre laissera-t-il les
Brestois mourir à cause de la pandémie de l'austérité ou préféra-t-il
désavouer les choix du gouvernement de droite ?
Il n'est pas admissible que le personnel et les patients fassent les frais des politiques d'austérité et de casse sociale.
«
Colère de Brest! L'humain d'abord » apporte son soutien total à
l'ensemble du personnel soignant et technique en lutte, demande des
créations de poste et la reconnaissance du travail courageux des
personnels de l'hôpital, en grande majorité des femmes".
Commentaires
Enregistrer un commentaire