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De la solidarité

Je vous fais part dans ce billet d'une réflexion que je me suis faite après avoir regardé la très belle émission "Rendez-vous en Terre inconnue" mardi 2 décembre, présentée par Frédéric Lopez, avec l'animateur et producteur télé, Arthur, qui était cette fois-ci l'invité, au Pérou chez les Quechuas, un peuple indigène près de Cuzco. Ce n'est pas sur l'invité de l'émission que porte mon billet mais sur les valeurs de solidarité et d'entraide que connaît encore cette société dite "primitive", à mille lieues de notre société de grande consommation. 

Cette émission était de très grande qualité et elle a permis d'en savoir plus sur ce peuple méconnu. Ils ne sont pas (encore) pervertis par notre société de grande consommation et le mot "solidarité" n'est pas un vain mot pour eux. Ainsi, leur société n'est pas basé sur l'argent mais sur l'entraide entre eux pour cultiver leurs champs de patates ou construire leurs maisons. Mais seulement, un des Quechuas partageait sa crainte à la caméra de la disparition de son peuple et de ses valeurs, parce que selon lui, quand on demande de l'aide maintenant à un autre membre de la communauté celui-ci demande en échange de l'argent alors qu'auparavant, leur services ne se monnayaient pas. Et en comparaison, j'ai été frappé aussi par le reportage du Journal télévisé le même jour qui faisait part d'un senior mort en 2008 dans la plus grande solitude sans que personne ne le sache, pas même ses voisins. Sa boîte aux lettres recevait toujours du courrier depuis. On atteint là le comble de la solitude !

La solitude est bien le mal contemporain de nos sociétés. nous n'avons jamais été autant connectés les uns aux autres par Internet et les médias sociaux que sont Facebook et compagnie et dans le même temps, la solitude progresse tel un cancer de notre société. À qui la faute ? Peut-être à nous tous. Nous devons être plus solidaires les uns envers les autres. 

Les institutions comme l'Église ou les partis politiques ne sont plus fédératrices comme elles ont pu l'être dans le passé. Jusqu'au milieu du vingtième siècle, l'Église catholique encadrait la vie de nombreux français, tout comme le Parti communiste a joué le même rôle avec ses sections de militants et son journal : L'Humanité, jusqu'au déclin de ce parti dans les années 1980. Les idéologies sont dépassées, les hommes ne croient plus en Dieu ni au "grand soir". De là peut-être cet individualisme et ce chacun pour soi. Regrettable ! Le chômage aussi joue un grand rôle dans cet état de fait. Le travail en même temps qu'émancipateur et gage de dignité offre aussi du lien social. Les solidarités familiales parfois font défaut aussi.

Des solidarités actuellement pourtant prennent le relais comme les dons pour les Restos du Cœur ou le Téléthon. L'écrivain, économiste et conseiller d'État honoraire Jacques Attali, appelle d'ailleurs à plus de solidarité dans notre société. "Quand nous donnons aux autres, nous recevons aussi en retour", affirmait-il dans l'émission "Ce soir ou jamais" diffusée sur France 2 vendredi 30 octobre 2014.

Marc Gidrol

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