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"Colère de Brest ! L'humain d'abord" à propos de la manifestation de Notre-Dame des Landes : Non à la violence instrumentalisée !

Une vue de la manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes samedi 22 février à Nantes, dont a participé une délégation de la liste "Colère de Brest ! L'humain d'abord". Source de l'image : by-jipp.blogspot.com

La liste "Colère de Brest ! L'humain d'abord", dont une délégation participait samedi 22 février à la manifestation de Nantes contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes, a fait savoir dans un communiqué de presse daté du 23 février, qu'elle condamne la violence qui s'est déchaînée "tout-à-fait à l'écart de la manifestation pacifique, (par) un certain nombre de provocateurs, dont on ne sait pas vraiment d'où ils viennent et par qui ils sont instrumentalisés, (et qui ) ont cherché à dénaturer le sens de la manifestation". Mais ses deux porte-paroles et têtes de liste, Christine Panaget-Le Roy et Quentin Marchand font 2 constats. 

D'abord, que sous couvert de "débordements", ce qu'il convient de souligner, c'est le caractère massif de cette manifestation, montrant "que le problème politique posé par ce projet inutile et coûteux reste entier". Car, "des dizaines de milliers de manifestant-e-s" ont fait le déplacement de toute la France à Nantes malgré le fait que nombre d'entre eux sont accaparés "par les campagnes municipales". Et si "la police parle de 20 000, c'est très certainement 40 000 ou 50 000 manifestants" dans la réalité qui ont battu le pavé à Nantes. 

"Le second constat, c'est l'absence de réponse faite aux arguments solides contre un nouvel aéroport produits par l'ACIPA, qui regroupe 50 organisations environnementales, syndicales, politiques, associatives".

Si la liste "Colère de Brest ! L'humain d'abord" regrette et dénonce les violences qui se sont exprimées en marge de cette manifestation, et "qui ne servent pas la cause de la lutte contre l'aéroport", elle dénonce de la même façon la violence "qui consiste à exproprier les paysans, à détruire des zones protégées, à livrer des terres agricoles au béton et aux appétits des multinationales dont Vinci, à imposer des centaines de millions d'euros dans un projet inutile dont la majorité des Français ne veulent pas (dernier sondage 56% contre, 20 % seulement pour)".

En définitive, "les dégradations regrettables faites à Nantes, ne sont rien par rapport au saccage définitif de l'écosystème si l'aéroport venait à être construit", estiment Christine Panaget-Le Roy et Quentin Marchand.

Marc Gidrol

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